La ministre des Finances Chrystia Freeland et le premier ministre Justin Trudeau (La Presse canadienne, Adrian Wyld/La Presse canadienne, Adrian Wyld)
CHRONIQUE / Il était déjà sur les lèvres d’à peu près tous les économistes. Et jeudi, il s’est déposé officiellement sur celles du ministère de Chrystia Freeland. Le gros mot. Le mot en «R». «Récession». Oui, elle s’en vient, reconnaît Ottawa. Ce qui n’est pas pour autant une raison d’appliquer les freins, semble-t-il. Le gouvernement de Justin Trudeau continuera de dépenser, avec l’assentiment de son partenaire néodémocrate. Sans surprise, l’élection ne sera donc pas pour demain. Mais cela pourrait au final faire l’affaire du conservateur Pierre Poilievre.