Le parti d’Yves-François Blanchet a proposé à la Chambre des communes de rompre les liens canadiens avec la monarchie britannique. (PC, Sean Kilpatrick/PC, Sean Kilpatrick)
CHRONIQUE / Il ne faut pas tirer sur le messager, dit le dicton. Pourtant, il arrive souvent qu’une cause légitime soit répudiée du seul fait qu’elle soit portée par un intervenant malaimé. Le Bloc québécois l’apprend cette semaine à ses dépens. Surfant sur la vague de sympathie générée par les refus péquiste puis solidaire de prêter serment au roi Charles III, le parti d’Yves-François Blanchet a proposé à la Chambre des communes de rompre les liens canadiens avec la monarchie britannique. Peine perdue. Parce que son entreprise est assimilée à une velléité séparatiste, elle n’a trouvé pratiquement aucun écho.