«Lors de la dernière rencontre [il y a deux semaines], ç’avait brassé un petit peu», explique Frédérick Dagenais, président régional du Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ).
Une prochaine rencontre a été prévue avec le syndicat afin de discuter de solutions qui ont été avancées pour en arriver à une entente, alors que les employés de la fonction publique ont signé leur convention collective récemment. «Il y a de l’espoir, mais il ne faudrait pas attendre trop longtemps», soutient-il.
«On est prêt à négocier. On a besoin que ça avance rapidement parce que, tant que ça ne se termine pas, l’inflation touche à tout le monde, rappelle Frédérick Dagenais. Le panier d’épicerie touche à tout le monde et tant que nous n’avons pas de contrat de travail, on reste sur les mêmes salaires qu’à la fin de la convention collective.»
Il y a d’ailleurs de plus en plus de moyens de pression au sein de l’ENPQ, précise le président régional du SFPQ. «C’est surtout de l’affichage, mais il y a aussi les jeans, les chandails, les brassards et tout ça», indique M. Dagenais. On n’est pas rendu au niveau de la grève, mais des manifestations, ce pourrait être possible.»
Ce n’est pas la première fois que les négociations traînent en longueur à l’ENPQ. On se souviendra qu’une grève de 24 heures avait éclaté, en 2012, alors que le contrat de travail était échu depuis près de 15 mois.
En 2016, une manifestation s’était tenue sur le boulevard Louis-Fréchette et les employés avaient également pris un mandat de grève de trois jours, alors qu’ils étaient sans contrat de travail depuis un an. Une menace de grève avait aussi été brandie en 2008, près d’un an après la fin de la convention collective.