Richard Larose est un de ces ingénieurs qui carburent aux défis. Chez Marmen depuis bientôt 18 ans, il est gestionnaire à l’amélioration continue et aux projets spéciaux, un poste qui lui permet d’être au cœur de l’innovation de l’entreprise.
«Avant, on fabriquait les pièces en fonction des plans et devis du client puis de la conception en ingénierie pour nous, à l’interne. Maintenant, on vend nos services de conception en ingénierie», explique Richard Larose, lui-même ingénieur mécanique, lors d’une visite des installations de Marmen à Trois-Rivières.
L’essence même de Marmen repose donc sur la créativité. Ses équipes doivent fabriquer des pièces uniques qui répondent à des besoins bien spécifiques. Il est alors essentiel que les équipes d’ingénieurs et de travailleurs trouvent des solutions.
«On propose finalement à nos clients des façons de régler leurs problèmes», souligne Richard Larose.
«Dernièrement, on avait un client dans le domaine hydroélectrique qui avait besoin d’usiner en chantier. On a fait carrément ici toute la conception de la machine pour pouvoir la vendre à notre client.»
:quality(95)/cloudfront-us-east-1.images.arcpublishing.com/lescoopsdelinformation/NZVDSG2QFZC27M2ICJ2K5AKVWQ.jpg)
Marmen fait dans la démesure. Les pièces de turbines, d’éoliennes ou autres qui sont conçues dans les usines du secteur Cap-de-la-Madeleine à Trois-Rivières sont souvent gigantesques. Il s’agit d’un élément supplémentaire qui oblige les équipes de Marmen à penser autrement pour arriver à leurs fins.
«L’innovation a toujours été au centre de notre philosophie. On innove pour se réinventer, pour être plus productif, pour se démarquer et pour être plus compétitif dans nos marchés», ajoute Richard Larose.
«L’innovation est au cœur de Marmen»
Déjà reconnu comme une référence en construction d’éoliennes, Marmen a aussi les yeux sur les étoiles. La qualité du travail de ces équipes de conception et de fabrication a permis à l’entreprise de se tailler une place dans l’industrie aérospatiale.
Lors de la visite du Nouvelliste, des pièces destinées à un client de cette industrie étaient en fabrication. Par souci de confidentialité et de protection de l’innovation, il est impossible toutefois de divulguer la destination de ces pièces, ni même, bien sûr, de les montrer dans le cadre d’un reportage.
«On travaille pour les plus gros joueurs dans ce domaine. On réalise cette année de très gros projets avec beaucoup d’assemblages, de conception et de fabrication de composantes», explique Richard Larose.
:quality(95)/cloudfront-us-east-1.images.arcpublishing.com/lescoopsdelinformation/NGUSWAPUN5GYPCW7YLX5LPDZGA.jpg)
Éoliennes: à la conquête des États-Unis
La volonté de Washington d’augmenter considérablement la production d’énergie éolienne en mer a ouvert d’incroyables possibilités pour Marmen. L’entreprise a d’ailleurs investi plus de 350 millions US$ dans la construction d’une usine de fabrication de tour d’éoliennes en mer à Albany, dans l’État de New York.
Les pièces de transition pour éoliennes en mer seront produites par Marmen Welcon, une coentreprise composée des deux principaux fabricants mondiaux de tours d’éoliennes, en partenariat avec Smulders, une entreprise de construction sidérurgique.
«Même si ça fait des années qu’on excelle dans ce domaine, on finit toujours par trouver de nouvelles idées qui nous amènent ailleurs», soutient Richard Larose.