Dans la province, les premières colonies se sont établies le long du Saint-Laurent. Une fois le golfe atteint, on s’est vite rendu compte que les voyages impliquaient une navigation dans des conditions souvent difficiles. De nos jours, on continue de recourir à des professionnels qui connaissent parfaitement les particularités du cours d’eau: courants, mauvaise visibilité, hauts-fonds, glaces en hiver, etc. Les pilotes prennent les commandes 365 jours par année.
Leur rôle dans la protection de l’environnement est également à souligner. En contrôlant la vitesse de transit des navires, ils contribuent à protéger les berges du fleuve contre l’érosion. «Les pilotes habitent les communautés qu’ils servent et sont donc sensibles aux enjeux de protection de l’environnement et à la sécurité de la population», précise le président de la Corporation des pilotes du Saint-Laurent Central (CPSLC), le capitaine Pascal Desrochers.
Une exposition itinérante
La CPSLC, dont les origines remontent à 1873, offre des services de pilotage maritime entre Québec et Montréal. Elle fête ainsi ses 150 ans cette année. Pour l’occasion, l’organisation a lancé l’exposition itinérante Veiller au grain: un fleuve et ses pilotes. Celle-ci, aménagée dans un conteneur, s’est déployée du 30 mai au 3 octobre sur les berges de 18 municipalités riveraines entre la métropole et la capitale. Le conteneur poursuivra sa tournée à l’été 2023.
Rédaction: Johanne Martin