Ainsi, les ports de Matane, Rimouski, Gros-Cacouna et Gaspé sont désormais sous la gestion de la Société portuaire du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie.
Gaspé
Au port de Gaspé, les 7,75 millions$ permettront d’agrandir les espaces d’entreposage de 16 000 mètres carrés. L’entreprise LM Wind Power pourra y entreposer les pales d’éoliennes surdimensionnées, les plus grosses au monde, qu’elle exporte aux États-Unis. Annuellement, 85 000 tonnes métriques transitent par ce port, générant près de 500 emplois.
Matane
À Matane, avec les 81,3 millions$, un second poste à quai sera construit. «Actuellement, un seul est accessible. Le chantier visant cet aménagement, demande beaucoup de planification, afin que les opérations maritimes ne soient pas perturbées lors des travaux», explique Anne Dupéré, PDG de la Société portuaire du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie. Annuellement, 300 000 tonnes métriques de marchandises sont transbordées au port de Matane, ce qui génère près de 750 emplois.
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Rimouski
Les 39,3 millions$ dont profite l’infrastructure portuaire de Rimouski permettront de réparer les jetées ouest et transversale, -fermées depuis longtemps. Dans l’impossibilité de reconstruire un quai à cet endroit très exposé aux intempéries, une consolidation par enrochement sera effectuée. Le quai commercial à l’est est en bon état.
Gros-Cacouna
Difficile de penser augmenter le trafic maritime au port de mer de Gros-Cacouna, puisqu’il est situé au beau milieu d’une pouponnière de bélugas. La solution: l’augmentation de l’entreposage de marchandise en vrac. L’investissement de 10,7 millions$ servira à des travaux de dragage pour maintenir la profondeur de l’eau à 10 mètres. Notons que 100000 tonnes métriques transitent par ce port annuellement.
Déjà, le Groupe Lebel de Rivière-du-Loup construit des dômes, lui permettant d’entreposer des granules de bois qui seront chargées dans des navires quatre fois par année et transportées en Europe. «Ce faisant, on maximise l’espace d’entreposage, on augmente le tonnage de marchandises transbordées, mais pas le trafic maritime», conclut Mme Dupéré.