1901 avenue Shawinigan projette de nouvelles couleurs sur la ville [VIDÉO]

Lors du dévoilement de la murale, les artistes: Gregg Silver (vidéaste), Josette Villeneuve, Cyndie Lemay et Caroline Potvin

Le paysage du centre-ville de Shawinigan s’est coloré de nouvelles teintes, non pas en raison du rougissement des feuilles en ce début d’automne, mais grâce au dévoilement de la nouvelle murale intitulée 1901 avenue Shawinigan. Conçue par Josette Villeneuve, cette murale est située sur l'avenue Mercier, entre la 4e et la 5e rue de la Pointe à Shawinigan.


L’objectif de l’artiste: peindre une œuvre vivante et lumineuse qui dégage de l’énergie comme celle de Shawinigan. La nouvelle création vient remplacer celle qui avait été produite en 2001 sur le thème Vision d’un centenaire. Son titre rappelle d’ailleurs, lui aussi, l’année de fondation de l’ancienne ville de Shawinigan, 1901.

«Ici, j’ai souhaité revisiter les dimensions historiques et actuelles de Shawinigan, entre nature, urbanité et industrialisation, pour les transporter dans une imagerie ludique. Empiler des bâtiments patrimoniaux surdimensionnés par rapport à la maison intimiste. Jouer entre solidité et fragilité en les superposant. À l’endroit à l’envers: leur reflet dans une eau calme», indique Josette Villeneuve dans sa présentation de l’œuvre.



Pour sa réalisation, Rafael Sottolichio, artiste muraliste d’expérience a prêté main-forte à la conceptrice de Shawinigan. Caroline Potvin a contribué, à l’aide d’instruments de projection, à la mise en place des éléments de la maquette sur l’immense mur de brique qui sert de support à cette nouvelle murale. La rivière, élément central, s’y trouve représentée avec la nature et le patrimoine bâti de la ville industrielle. D’autres amis artistes y ont participé de leur coup de pinceau, dont Cyndie Lemay, présente au dévoilement.

Le tout s’est mis en place au fil des journées ensoleillées de l’été. De jeunes participants de l’école de l’Énergie y ont même mis leur touche avec l’ajout de poissons peints au pochoir, dans la rivière. Avec un grand espace blanc où le spectateur est invité à entrer, la murale joue aussi avec la lumière du jour et change à chaque coucher de soleil avec le passage silencieux d’une silhouette de l’ombre urbaine.