Soccer: dissolution pour les Rebelles de l’Est

Le portrait du soccer trifluvien s’est transformé quelque peu au cours des derniers jours alors que le Club de soccer des Rebelles de l’Est a mis un terme à ses activités. Une assemblée générale de l’organisation a été tenue afin de faire un vote dans le but de procéder à la dissolution de l’organisation. Celui-ci est allé en faveur de la fin des Rebelles et d’une transition vers le Club de soccer de Trois-Rivières (CSTR).


Cette décision se prend dans l’optique de permettre un environnement encore plus favorable pour les quelque 700 jeunes joueurs de soccer qui évoluaient jusqu’à cette année chez les Rebelles.

«Il y a trois ans, la Fédération de soccer Québec a changé la façon de fonctionner dans chacun des clubs. Maintenant, il y a quatre licences, soit de base, régionale, provinciale et nationale. Aux Rebelles, avec la problématique pour conserver une licence régionale (volet compétitif), nous avons formé le regroupement l’INTER, ce qui comprenait les clubs de Louiseville, Yamachiche, Saint-Étienne-des-Grès, les Chenaux et les Rebelles. L’objectif était de créer trois ou quatre postes techniques pour les faire parcourir les clubs de l’INTER. Ça n’a pas bougé vraiment et je me suis retrouvé à former les entraîneurs. Les postes d’entraîneurs et de bénévoles ne se pourvoyaient pas. Cela faisait en sorte que nous nous dirigions vers une licence de base», a exprimé d’entrée de jeu le président des Rebelles, Patrick Champagne.



C’est ainsi que l’idée de quitter le regroupement de l’INTER a été amenée afin de joindre le CSTR, une organisation qui avait déjà des liens avec les Rebelles. Au départ, une fusion des deux clubs avait été envisagée, mais la dissolution des Rebelles représentait le processus le plus rapide et le plus simple.

«L’ouverture pour nous accueillir était là chez le CSTR. Avec ça, je suis allé voir la Ville de Trois-Rivières et nous avons commencé les démarches pour fusionner. Cependant, c’était plus compliqué dans le volet administratif. La dissolution est beaucoup plus rapide et elle n’impacte pas le CSTR, seulement les Rebelles. Le dossier peut se régler en six ou sept mois. Ainsi, quand les inscriptions vont s’ouvrir, les anciens membres des Rebelles pourront déjà se joindre au CSTR.»

Grâce à cette entente, les joueurs qui évoluaient jusqu’à cette année avec les Rebelles ne seront pas impactés.

Champagne tient d’ailleurs à se faire rassurant sur le point de la proximité.



«La Ville de Trois-Rivières et le CSTR vont conserver une proximité avec chacun de ses membres dans chaque secteur. C’était un enjeu primordial, surtout pour nos joueurs de moins de 10 ans, afin qu’ils demeurent le plus près possible de leur secteur. Nous voulons faire du soccer de proximité.»

Cette décision est principalement motivée par un désir de permettre aux jeunes joueurs de pouvoir continuer à évoluer dans des niveaux compétitifs, mais aussi de leur donner accès plus facilement à des entraîneurs. Champagne croit qu’en se joignant au CSTR, ça sera plus simple de ce côté.

«À la Ville de Trois-Rivières, il y a l’université et le cégep. La manne des entraîneurs provient de ces endroits. Au Cap-de-la-Madeleine, ce n’est pas vraiment plus loin, mais ils allaient tous dans la structure du CSTR. Pour nous, ça nous permet de gagner en termes d’éducateurs et d’entraîneurs. C’est une qualité que j’avais de la difficulté à offrir depuis le début de la COVID-19.»

Champagne a fait valoir que les coûts d’inscription ne devraient pas trop changer pour ceux qui voudront rejoindre le CSTR.