On a appris il y a quelques jours cette ridicule décision du Canadien de Montréal de vendre l’honneur de leur chandail respecté, le salissant du même coup! On voit déjà la tache bleu et jaune!
Seul le travail des Glorieux a forgé la gloire de ce chandail, et non pas l’argent. Leur coeur à l’ouvrage seul a mérité ce respect international.
RBC croit s’approprier cette gloire et ce respect en payant le droit de s’y afficher, avec des dollars ramassés de tous bords, tous côtés. Oublie ça, ma RBC! Tu es loin du compte.
On se rend compte ainsi de l’effet Gary Bettman, qu’on a mis en poste pour rentabiliser ce sport professionnel, ce qu’il a réussi. Il n’a aucun respect pour le sport du hockey, il n’en a que pour l’argent comme tous les propriétaires des équipes. Le résultat fait que notre sport perd son âme... ce qui était prévisible.
On a vu aux États-Unis ce qui arrive quand on élit un financier au lieu d’élire un politicien: pareil ici!
Tant qu’à y être, je leur suggère de revoir le film «The Electric Horseman» dans lequel on affuble Robert Redford, en selle sur son cheval, de dizaines de lumières: très évocateur comme similitude et plutôt cowboy de pacotille comme démarche! Peu édifiant en tout cas.
L’argent prend la place du sport national... mais pas sûr que l’émotion reste intacte.
Jean-Pierre Vallée
Trois-Rivières