Chronique|

Le décès de sa Royauté

La reine Élisabeth II lors d'une visite à Ottawa à l'occasion de la fête du Canada le 1er juillet 2010.

CHRONIQUE / Il est fréquent, à la suite d’une fusillade mortelle, que les partisans d’un contrôle accru des armes à feu se fassent reprocher par le lobby adverse d’exploiter le drame pour faire avancer leur ordre du jour. Le temps est au recueillement, pas à la politique, leur assène-t-on. Et chaque fois on se demande: si pas maintenant, alors quand? On pourrait en dire autant ces jours-ci avec la monarchie. Au motif qu’on doit respect à la souveraine décédée, à peu près personne n’ose proposer qu’on repense le lien du Canada avec cette institution archaïque.