Animé par Martin Francoeur, journaliste et Paule Vermot-Desroches, chroniqueuse d’actualité au Nouvelliste, le débat a pris une formule en cinq tours de table, privilégiant ainsi la prise de parole plutôt que la confrontation. La soirée s’est d’ailleurs déroulée sans accrochage, si ce n’est que quelques petits apartés pour exprimer des divergences de visions entre les partis.
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Les candidats et les candidates s’étaient d’ailleurs préparé des notes pour répondre aux onze questions posées par le maître de cérémonie, Martin Francoeur, sur les thèmes du logement, des finances personnelles, de l’aide alimentaire, des soins et de l’aide à domicile, du transport, de la santé, de la sécurité, de la proche aidance et du retour au travail. Ils n’avaient toutefois pas été mis au parfum des quatre questions du public lancées par Paule Vermot-Desroches.
Ce sont 16 des 20 candidats et candidates qui ont répondu à l’invitation et qui se sont prêtés à l’exercice. Le Parti québécois et Québec Solidaire affichaient complets, alors qu’il manquait un membre au Parti libéral du Québec et du Parti conservateur du Québec et deux à la Coalition Avenir Québec.
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Certains ont parlé plus que d’autres, alors qu’il y en a qui ont été plus discrets au cours de la soirée. S’il faut donner un gagnant, disons que les plus éloquents dans chacun des partis auront été Pierre-David Tremblay pour le PCQ, Alexandra Veilleux pour le PLQ, Pascal Bastarache pour le PQ, Simon Allaire pour la CAQ et Marjolaine Trottier pour QS.
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Les partis ont dû se prononcer sur la façon d’aider les aînés à adapter leur domicile, alors que plusieurs n’ont pas les ressources et l’argent pour entreprendre les travaux, ou encore pour faire face à la crise du logement et de surenchères des loyers.
Ils ont aussi dû se prononcer sur la pertinence ou non de poursuivre la construction des maisons des aînés entrepris par le gouvernement et qui représente environ 3 milliards $ pour 2600 places.
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Comment intéresser les travailleurs âgés ou expérimentés à revenir au travail ou de reporter leur retraite dans un contexte de pénurie de main-d’oeuvre? Comment aider les organismes qui répondent aux besoins des aînés à offrir des conditions de travail attractives pour assurer leur survie et continuer d’offrir des services de qualité?
La construction de maisons bigénérationnelles, les transports en milieu rural, l’accès aux services de première et de deuxième lignes, l’exode des aînés vers les grands centres, la qualité de vie des proches aidants ou encore le nombre d’heures de services d’aide à domicile sont quelques sujets qui ont été abordés au cours de la soirée.
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Le tout était organisé par les entreprises d’économie sociale en aide à domicile (EÉSAD) de la Mauricie qui viennent de se regrouper sous la bannière Aide Chez-Soi en collaboration avec la Table de concertation des aînés de la Mauricie.
Le débat a été enregistré et diffusé sur les réseaux sociaux. Il est possible de le visionner sur la page Facebook d’Aide Chez-Soi de Trois-Rivières.