Sauf que cette fois, leur dimension, soit 30 pieds de diamètre, va nécessiter la fermeture de rues, entre minuit et cinq heures du matin, pour acheminer le tout au port de Trois-Rivières.
«Deux partent la semaine prochaine et une, l’autre semaine. Ça fait trois ans qu’on travaille dans ce domaine-là et on le voit comme un secteur d’avenir», a confié au Nouvelliste le président Patrick Pellerin.
Or, non seulement ne s’agit-il pas d’une première commande pour ce client, dont le nom reste confidentiel, mais ce type de contrat aura nécessité des services d’ingénierie de la part de Marmen, ce qui est peu habituel pour des besoins externes.
Et selon le propriétaire du fleuron trifluvien, une telle avenue est prometteuse pour le développement d’un département de conception, d’où la volonté d’embaucher, entre autres, des ingénieurs mécaniques et électriques.
«En faisant ces pièces-là et surtout le genre de travail que ces gens demandent et comment ils perçoivent ces choses, on s’est rendu compte que pour nous autres, il pourrait fort probablement y avoir quelque chose de très intéressant là-dedans», avoue M. Pellerin.
Parallèlement, dans ses installations de Trois-Rivières, celui-ci s’affaire à rajeunir les équipements. «On investit pas mal à l’interne, une nouvelle machine est arrivée d’Italie la semaine passée et il y en a une autre qui arrive dans quelque temps», a fait savoir celui qui dirige un millier d’employés.
Si les choses tournent davantage au ralenti à l’usine de Matane en raison de l’état de l’industrie éolienne au Québec, le démarrage éventuel d’une nouvelle usine pour la fabrication de tours d’éoliennes «off shore» dans l’État de New York «va faire un boom».
Et avis aux intéressés, «une nouvelle cohorte en usinage démarre en septembre», a-t-il annoncé par rapport aux nombreuses formations données à l’interne.