«J’ai toujours aimé ça voir les courses», nous a lancé sans hésiter Gilles Blanchet, un résident de l’endroit portant un chandail de sport motorisé, avant d’être interrompu par une autre résidente.
«Nous, on n’aime pas ça les courses. Chaque année, c’est la même chose. Nos familles peuvent venir nous voir durant le GP3R, mais c’est mieux qu’elles viennent avant», a-t-elle soutenu tout en préférant rester anonyme.
«Beaucoup de résidents n’aiment pas ça les courses», a aussitôt ajouté une autre résidente.
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Dès que la délégation de GP3R, composée de son directeur général, Dominic Fugère, ainsi que des pilotes Marc-Antoine Camirand et du Dr Jocelyn Hébert, est arrivée sur place pour sa «visite de bon voisinage», une employée de la résidence a abordé la question de l’accessibilité de leur lieu de travail. Elle soutient que des employés de l’endroit ont eu du mal à se rendre au travail jeudi matin en raison des fermetures de rues.
«Pour les résidents c’est un irritant, mais aussi pour les employés, lorsqu’il y a des changements de quart», avoue Dominic Fugère.
«On nous a demandé de venir dire bonjour avec des pilotes. Et c’est ce qu’on fait aujourd’hui.»
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Dominic Fugère s’est aussi fait rassurant quant à la sécurité des résidents des Terrasses Dominicaines. Il affirme qu’une ambulance est postée sur le site et est disponible pour faire des transports d’urgence de la résidence vers l’hôpital.
«Si jamais il y a une intervention à faire, on peut arrêter les courses et la faire sortir », explique Dominic Fugère.
Le directeur général du GP3R affirme ne pas ressentir de grogne de la part des résidents des Terrasses Dominicaines. «Ceux qui ont déménagé ici, ils l’ont fait alors qu’il y a avait déjà des courses. Ils l’ont fait en toute connaissance de cause», souligne-t-il.
«On donne aussi beaucoup de laissez-passer aux pharmacies qui viennent livrer des médicaments ou aux familles.»