Mais à quel point cette troisième position au classement de la division est-elle à portée de main pour la troupe de Matthew Rusch?
Oui, les Aigles (30-27) n’accusent qu’un match de retard sur les Miners de Sussex County (31-26). Le hic, c’est que les Miners, qui entreraient en séries si elles commençaient vendredi soir, doivent disputer pas moins de neuf rencontres contre les Greys d’Empire State (3-54).
Comme on l’a vu cet été au Stade Quillorama, les Greys ont trop peu de profondeur pour rivaliser avec les autres équipes de la Ligue Frontier, soir après soir. Même si ce ne fut pas toujours facile, les Aigles ont gagné les neuf parties à l’enjeu contre eux, c’est-à-dire trois balayages.
:quality(95)/cloudfront-us-east-1.images.arcpublishing.com/lescoopsdelinformation/EFITLJOVONECLLO6UJZ33KEWFE.jpg)
Rien ne laisse croire que les Miners trébucheront. En fait, les Greys n’ont battu que trois équipes jusqu’ici, et ce à une seule reprise: les ValleyCats de Tri-City, les Boulders de New York et les Titans d’Ottawa.
Sans dire qu’on peut déjà attribuer neuf victoires de plus aux Miners avant ces duels à venir, disons que ce serait très étonnant que la bande à Bobby Jones échappe plus que deux rencontres devant les Greys, à moins de changements majeurs dans l’alignement. Les Boulders et les ValleyCats, également impliqués dans la course au troisième rang, ont quant à eux six matchs à jouer face aux Greys. Les Aigles n’en ont plus.
Les meneurs de l’Ouest sont en ville
Les Aigles entreprennent vendredi dès 19h une portion importante de leur calendrier, avec six matchs consécutifs en sept soirs à domicile. Et ce ne sera pas de la tarte en lever de rideau, puisque les Wild Things de Washington (36-21), actuels meneurs de la division Ouest, seront les visiteurs au Stade Quillorama.
Les Aigles travailleraient sur quelques dossiers en ce moment, histoire d’ajouter de la profondeur au club. On sait que les besoins sont plus pressants au monticule, notamment pour l’enclos des releveurs, ainsi qu’à la stratégique position d’arrêt-court.
Les dirigeants de l’équipe ont calculé que sur les 39 parties restantes au calendrier régulier, il faudrait maintenir un dossier d’environ 26 victoires pour se faufiler en séries. Ce ne sera pas facile, mais la mission n’est pas impossible.