{"accessibility":"METERED","authors":[{"coverUrl":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm-v2.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F90250618-8e7a-4637-bcbb-90a2e7c04e9b.png&width=1024&stripmeta=true","description":{"fr":"Chroniqueur"},"email":"jbeaudoin@lenouvelliste.qc.ca","imageUrl":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm-v2.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2Ff3dfd181-bfe2-4be2-8c16-c84e773ec5c9.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true","name":"Jean-Marc Beaudoin","source":"Le Nouvelliste"}],"channel":"La griffe à Beaudoin","chapters":[{"position":0,"text":"

N’empêche qu’une fois de plus, Trois-Rivières se retrouve dans le Top 20 au Canada, et même dans le Top 5 au Québec, dans un palmarès des villes où il fait bon vivre.

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Cette fois, c’est «BestCities», dans son classement du «Canada Best Small Cities», qui établit la position de Trois-Rivières à travers les villes canadiennes de moins de 200 000 habitants, à la suite d’une étude commandée par la firme Resonance Consultancy.

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Trois-Rivières se classerait 19e au Canada, mais troisième au Québec, derrière Lévis et Sherbrooke.

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On n’exagérera pas dans le chauvinisme et on peut bien admettre qu’avec quelques avantages, la vue qu’a Lévis sur Québec, son rocher, son château, peut surpasser celle de Trois-Rivières sur Sainte-Angèle-de-Laval, même quand son quai est en fête.

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On peut bien concéder aussi que Sherbrooke trône dans une région dont les quatre montagnes de ski sont plus hautes que notre éminence de Vallée-du-Parc et qu’il y a une forte clientèle universitaire qui la rajeunit, même si la contribution à cet égard de l’UQTR est plus que respectable.

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Mais après cela et quelques données statistiques, Trois-Rivières se démarque facilement.

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La rivière Saint-Maurice, c’est quand même plus impressionnant, plus impétueux, avec ses eaux foncées et son caractère d’insoumise, que la confluence des rivières Magog et Saint-François, à Sherbrooke, cela dit sans presque de parti-pris.

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Mettons que si le fleuve, c’est le fleuve, entre la Chaudière qui s’y déverse, même en cascades, à Lévis, et ce même Saint-Maurice qui explose en archipel pour embrasser large, même à trois bras, ce même Saint-Laurent, on n’a pas la même ampleur de beauté naturelle.

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D’un palmarès à l’autre, Trois-Rivières occupe toujours depuis quelques années des positions de tête.

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On l’a vu avec le palmarès des villes où il fait bon vivre publié avant la pandémie par la revue L’actualité au printemps 2021 (5e rang au Québec) et avec RatesDotCa, une entreprise spécialisée en services financiers.

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Le classement de la firme, réalisé à partir d’un sondage confié à la firme Léger Marketing, situait Trois-Rivières, après avoir exclu les grandes agglomérations urbaines, au troisième rang canadien, mais au premier rang québécois des villes pour son habitabilité et sa qualité de vie, mais aussi pour la beauté de ses paysages, sa vie nocturne, ses services, son climat économique…

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Si les critères d’évaluation ont parfois quelques spécificités, en général ils se recoupent d’un classement à l’autre.

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On se doute bien que la ville est attrayante, en particulier durant sa saison estivale, avec ici un été festif qui s’étale du printemps jusqu’à l’automne.

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Certes, il peut arriver qu’on observe un résultat questionnable, comme celui de MoneySense, en 2018, qui avait fait dégringoler Trois-Rivières au 240e rang canadien des villes canadiennes pour son bonheur d’y vivre, alors loin derrière Bécancour, ce qui avait fait un peu gonfler le torse à l’ex-maire Jean-Guy Dubois.

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Un dérapage d’évaluation, sans doute, qui a fait considérer MoneSense comme l’exception qui confirme la règle.

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D’autant que par la suite, Point2, un portail international de recherche immobilière, classera la ville en 10e place au Canada pour la génération Y et les millénariaux.

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La ville commence à plaire à pas mal de monde.

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Ce récent classement de BestCities, comme les palmarès précédents, reflète bien l’image que projette aujourd’hui Trois-Rivières au-delà de ses limites territoriales et la forte impression favorable qu’elle laisse sur ses visiteurs… qui seront peut-être encore plus nombreux cette année.

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Les analystes ont relevé la situation géographique de Trois-Rivières, à 90 minutes de Montréal ou de Québec, mais aussi que c’est une ville historique, qui en a préservé les signes et le cachet, tout en se présentant comme une ville francophone résolument engagée dans la modernité.

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On constate que les évaluateurs ont pris beaucoup de plaisir à marcher dans les rues du centre-ville, à humer l’air du large au parc portuaire et à Trois-Rivières sur Saint-Laurent et qu’ils sont tombés admiratifs devant la rue historique des Ursulines, avec son couvent, l’architecture coloniale de ses maisons ancestrales, son air ombragé, ses lieux de détente, ses musées, mais aussi ses galeries d’art, jusqu’à faire un clin d’œil à la Galerie du Parc.

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Sans oublier bien sûr ses festivals et ses salles de spectacles en notant que tout cela se fait à pied.

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On a quand même déjà décrit Trois-Rivières comme une petite Florence.

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On relève toujours l’abordabilité, ou les faibles coûts de la vie, en particulier le bas prix relatif des propriétés… Même si cette fois le prix moyen de celles-ci est devenu beaucoup plus élevé que ce que BestCities rapporte. Mais l’actuelle inflation frappe partout, donc, les références comparatives avantageuses vont persister.

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Après son offre festive, qui classe Trois-Rivières au onzième rang des villes canadiennes, c’est au niveau du segment intitulé «Product» que Trois-Rivières se distingue nettement.

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Dans ce regroupement, la ville se hisse au troisième rang des villes canadiennes de taille moyenne et au premier rang québécois, devant Lévis et Sherbrooke.

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Pour lui concéder cette honorable position, on a retenu sa situation géographique, mais aussi son accès à des soins de santé et à une éducation supérieure, se fiant à Polaris Intelligence 2021, à son offre artistique (TripAdvisor 2022), ses pistes cyclables (Polaris 2021) et ses avantages de connectivité, dont l’aéroport, s’en référant en cela à Google Flights 2022.

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Dans l’indolence estivale dans laquelle ils ont un moment baigné, ils l’avouent presque, les évaluateurs de BestCities ont été séduits par l’expression de bonheur qui se reflétait dans le visage des gens qu’ils croisaient. Des gens visiblement heureux, sans soucis apparents, si ce n’est que de profiter de l’air du temps… qui les a mis en si bonnes dispositions à l’égard de Trois-Rivières.

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***

Coup de cœur: Parce que malgré un corps tout ressoudé, tellement il a subi de fractures, il nous reviendra au GP3R, Jacques Villeneuve, l’oncle, une légende qui courra dans la série Légendes modifiées… émotions garanties.

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Coup de griffe: S’il y a une chicane dont on n’avait pas besoin, c’est bien celle de l’Hippodrome qui cherche à interdire au GP3R de tenir son programme de compétitions sur deux week-ends.

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