Elle est organisée par le Centre d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel (CALACS) de Trois-Rivières en collaboration avec la Table de concertation du mouvement des femmes de la Mauricie (TCMFM) et le Groupe d’Actions Femmes de l’UQTR (GAF).
Comme l’a précisé Jessica Champagne, intervenante au CALACS, une telle décision vient banaliser la violence sexuelle envers les femmes. «Dans un contexte où on parle beaucoup des tribunaux spécialisés en matière de violence sexuelle et conjugale, nous souhaitons que des formations spécifiques soient données dans le milieu policier et judiciaire, pas seulement aux nouveaux juges mais à tous les juges», a-t-elle indiqué.
Dans un communiqué envoyé aux médias, on rappelle «qu’une agression est une agression, peu importe la durée, les aveux ou la classe sociale de l’agresseur».
D’autres manifestations se tiennent ailleurs au Québec, toujours dans la foulée de la décision controversée du juge Poliquin. Ce dernier a en effet accordé une absolution conditionnelle à l’ingénieur Simon Houle, qui avait plaidé coupable à des accusations d’agression sexuelle et de voyeurisme à l’endroit d’une étudiante en 2019. Il avait inséré un doigt dans le vagin de la plaignante et avait pris des photos de ses parties intimes. La Couronne avait réclamé une peine de 18 mois de prison.