Elle fait état d’un projet potentiel qui aurait une capacité installée de 200 à 400 MW, ce qui représente un maximum de 80 éoliennes.
Situé dans la MRC d’Arthabaska, plus précisément dans les municipalités de Saint-Albert, Sainte-Élizabeth-de-Warwick, Sainte-Séraphine, Victoriaville et Warwick, l’aménagement représenterait un investissement pouvant aller jusqu’à un milliard de dollars et amènerait des retombées significatives pour la région une fois concrétisé, indique la société.
«Pour Boralex, dont le siège social est à Kingsey Falls, avoir l’occasion de développer un projet d’énergie renouvelable qui créera de la valeur et des retombées économiques importantes pour notre région est une grande fierté», mentionne Hugues Girardin, vice-président au développement chez Boralex.
Jusqu’à 500 travailleurs pourraient être mobilisés pendant la construction et une quinzaine d’emplois permanents pourraient être créés pour l’opération du site, ajoute Boralex, qui croit à la réussite d’un tel projet ainsi qu’à ses bénéfices à la fois pour les communautés d’accueil et pour la transition énergétique du Québec.
La direction de Boralex dit compter sur le soutien de la MRC d’Arthabaska pour le développement du projet. L’initiative a reçu, par résolution du Conseil des maires de la MRC d’Arthabaska, l’appui pour poursuivre les discussions avec les communautés d’accueil et la population locale.
«Comme beaucoup de nos employés, j’habite la région et il me tient à cœur de développer un projet rassembleur qui contribuera aux ambitions de développement durable de la MRC d’Arthabaska», ajoute M. Girardin.
L’annonce publique du projet et le soutien de la MRC d’Arthabaska marquent le début d’un long processus de développement en collaboration avec les communautés d’accueil, signale-t-il.
Si tout va comme le veut l’entreprise, les travaux d’aménagement pourraient débuter en 2026, en vue d’une mise en service deux ans plus tard.
La population et les intervenants du milieu seront informés et consultés tout au long du développement du projet, assure-t-on dans un communiqué de presse. Deux rencontres d’information publiques sont prévues.
Les gens intéressés pourront se présenter au Centre Communautaire de Sainte-Séraphine le 13 juillet (de 16 h à 21 h) et à la salle du Canton de Warwick le lendemain de 16 h à 21 h.
On peut aussi consulter le site d’information sur le projet à l’adresse : https://www.boralex.com/fr/projet-eolienarthabaska/.
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En France
Boralex exploite des parcs éoliens terrestres de France, aux États-Unis et au Royaume-Uni. Au cours des cinq dernières années, la puissance énergétique a plus que doublé, pour s’établir à 2,5 GW.
Par ailleurs, Boralex annonce la mise en service de trois parcs éoliens en France ayant une puissance totale de 53 MW. Boralex exploite donc 1,1 GW en France et 2,5 GW dans le monde.
Ces parcs sont situés sur la commune de Louville-la-Chenard dans le département de l’Eure-et-Loir, dans la région Centre-Val de Loire. Ces mises en service consistent en un renouvellement de deux parcs éoliens existants composés de six éoliennes chacun et en la construction d’une extension composée de sept éoliennes.
Les trois chantiers ont été menés en parallèle et supervisés par les équipes de Boralex. À eux trois, ils produiront environ 138 GWh par an, soit la consommation électrique annuelle d’environ 60 000 foyers français, l’équivalent de la ville d’Orléans.
L’action de Boralex (TSX : BLX) a repris de la vigueur depuis le début de l’année, alors que le titre se négocie à plus de 40 $.