Selon le président de la Maison Simons, Bernard Leblanc, les dernières années avec la pandémie ont été difficiles et les employés ont dû «surmonter de nombreux défis», pour maintenir à flot l’entreprise de 182 ans.
«Ce geste contribue aussi à remercier nos employés pour leur grand engagement par rapport à la marque et notre entreprise», explique M. Leblanc.
Ce n’est pas la première fois que Simons offre un salaire bien supérieur à celui du salaire minimum légal. En 2018, le salaire de base était passé de 13 à 16 $ de l’heure, une petite révolution dans le commerce de détail. «Ça fait partie de l’ADN de notre entreprise et il était important pour nous de poursuivre cette tendance. Pour Simons, c'est vraiment l'idée de renouer avec nos employés et de renouveler notre contrat d'employeur avec eux», affirme M. Leblanc.
Depuis le 19 juin, les travailleurs en magasin bénéficient d’une hausse de salaire de 2 $. Celui des employés en entrepôt est passé de 16 à 19 $.
Des rêves grâce aux employés
Malgré les bonnes conditions de travail offertes par la société, Simons n’échappe pas à la pénurie de main-d’œuvre qui frappe durement de nombreux secteurs. «On veut être à l’avant-garde du marché. Dans le marché du travail actuel, il est important de fidéliser nos employés et je pense que notre culture de travail nous aide grandement à garder nos employés et à attirer de nouveaux talents», estime le président de la Maison Simons.
En mars, Bernard Leblanc, qui venait d’être promu président de Simons, avait déclaré lors d’une rencontre organisée par la Chambre de commerce et de l’Industrie de Québec qu’il est important pour les entreprises de bâtir une présence positive dans la société afin d’inciter les jeunes à postuler chez Simons.
Alors que l’entreprise vient d’annoncer l’ouverture d’un 17e magasin au Canada, l’entreprise familiale doit pouvoir compter sur ses employés afin d’accueillir correctement ses clients. «Avec le magasin à Halifax, on sera désormais présent d’un océan à l’autre. On n’y arriverait pas sans nos employés. Il faut donc se donner les moyens de nos ambitions et être en mesure de recruter le nombre et le type d’employés dont on a besoin pour assurer notre croissance», fait valoir M. Leblanc.
Pour M. Leblanc, l’argent doit être au revenu et il faut rémunérer les employés à leur juste valeur, mais il n’est pas tout. «L’équipe, la culture organisationnelle, des horaires flexibles, les vacances et les autres avantages sociaux contribuent également à fidéliser nos employés, qu’ils soient jeunes ou plus âgés. Cette augmentation salariale s’ajoute donc à tous les petits gestes que nous posons déjà chaque jour pour signifier à nos employés à quel point nous sommes heureux de leur travail.»