Il n’est plus question d’une résidence pour personnes âgées comme cela avait été évoqué au départ. Ces immeubles totaliseraient 200 logements. Le projet est encore à l’état embryonnaire, donc il n’a pas été possible de savoir s’il comprend des logements abordables, comme c’est le cas sur le site de l’ancienne église Sainte-Marguerite, où seront construits sept immeubles de trois étages comprenant chacun 21 logements, dont environ 15% abordables.

D’ailleurs, pour ce qui est de l’église Sainte-Marguerite, les travaux de démolition devraient débuter le 7 juillet.

Le groupe est aussi propriétaire de deux autres églises, mais il cherche à se départir de l’une d’entre elles. Il a mis en vente l’église Jean-XXIII au coût de 625 000$. Le terrain voisin est aussi à vendre pour 425 000$. La propriété a été morcelée pour en faciliter la vente.

Si ces promoteurs ne veulent plus de cette église, qui est située sur la rue de la Montagne, dans le secteur Trois-Rivières-Ouest, c’est parce que leur projet à cet endroit nécessite un changement de zonage. «C’est un quartier résidentiel. Je voulais faire des maisons de ville, mais ils [la Ville] préfèrent que ce soit du commercial», déplore M. Manseau.

Il aurait pu passer à travers le processus du changement de zonage, mais après les difficultés rencontrées lors de l’élaboration du projet immobilier de 22 millions$ dans Sainte-Marguerite, il a préféré passer son tour. «J’aurais pu aller me battre, mais là, c’est assez», lâche-t-il.

En effet, ce sont des logements sociaux qui devaient voir le jour à la place de l’église Sainte-Marguerite, mais des citoyens s’y étaient opposés. Étant donné le nombre de personnes qui avaient signé le registre, il aurait fallu aller en référendum. Ce développement immobilier a dû être complètement revu. Lors d’une séance d’information, les citoyens présents se sont dits favorables aux modifications apportées.

Quant à l’église Notre-Dame-des-Sept-Allégresses, qui trône sur la rue Saint-François-Xavier, les promoteurs ont déjà mentionné qu’ils n’ont pas l’intention de la démolir. Elle sera plutôt «transformée», précise M. Manseau, qui préfère ne pas en dire davantage pour l’instant. «Pas de doute qu’on va avoir de beaux projets», affirme-t-il.