C’est le but de toutes les équipes. Forcément, à la fin, ça se joue sur des détails.
Dans le camp des Cataractes, les joueurs peuvent s’appuyer sur un précieux allié, Pascal Dupuis.
L’ex-complice de Sidney Crosby a connu une fructueuse carrière. Il a du bagage dans toutes les situations, incluant quand c’est le temps de gagner le dernier match de l’année. Dupuis a deux bagues de la coupe Stanley dans son coffre à bijoux. Il partage volontiers ce vécu avec les joueurs, qu’il côtoie au quotidien depuis le début des séries. «On parle de plein d’affaires. Souvent, ça vient des joueurs, ils ont des questions. Ça me fait plaisir d’y répondre, de me mêler à eux», souligne Dupuis, actionnaire des Cataractes, adjoint aux opérations et adjoint à temps partiel à Daniel Renaud durant la saison. En séries, il n’a pas hésité à accepter ce dernier rôle à temps plein. «C’est un groupe de joueurs que j’adore. Il mérite tout le temps que je leur accorde.»
Dupuis est un peu comme de la colle entre le bureau des entraîneurs et les joueurs. Il saute d’ailleurs sur la glace avec eux lors des pratiques pour les pousser. À l’aube du cinquième match de la finale de la LHJMQ, son expertise est encore plus précieuse, alors que l’équipe doit se remettre d’une bonne fessée de 7-0. «Cette claque, on l’a mangée tous ensemble. C’est ensemble qu’on va se relever. Les Islanders forment une bonne équipe. Ils ont fait de bons ajustements. On va en faire à notre tour.»
Les Cataractes ont beau mener 3-1 cette finale, ils n’étaient pas les favoris avant le déclenchement des hostilités. Dupuis se rappelle qu’en 2009, face aux Red Wings de Detroit, ses Penguins étaient dans la même position. Ça ne les a pas empêchés de boire dans la coupe une dizaine de jours plus tard. «On avait perdu contre à la finale précédente. Les gens penchaient encore du côté des Red Wings. Normal, ils avaient toute une équipe. Mais de notre bord, on croyait en nous. Ce n’est pas quelque chose qui vient des médias ou de tes proches. Ça vient du groupe. C’est puissant. Et je ressens le même feeling actuellement chez les Cataractes», confie-t-il, en assurant que personne à bord n’avait le moral dans les talons. «À 3-1, on est encore confortable. On va l’être jusqu’à la fin. Les Islanders, eux, doivent y aller match par match.»
De la façon dont s’est déroulé le match 4, bien des gens croient que cette série sera de retour à Shawinigan lundi pour le match 6, que le match 5 est déjà dans la poche pour les Islanders. Xavier Simoneau a d’ailleurs garanti la victoire des Islanders samedi après-midi. Attention, dit Dupuis, les Cataractes sont confortables sur la route. Ils ont gagné sept de leurs huit matchs ce printemps loin de leur domicile... «Il y a moins de distractions sur la route, l’équipe passe beaucoup de temps ensemble. Ça ne peut pas nuire. On a gagné nos deux premiers matchs à Charlottetown. On prend l’avion avec confiance.»