Après un an de travaux, la construction de l’installation d’une capacité allant de 6000 à 7000 tonnes est complétée, pour une mise en opération dès juin.
«Un investissement de cette ampleur-là, c’est digne de mention. On se réjouit de la venue d’une entreprise qui prône dans son modèle d’affaires une économie circulaire», a déclaré la mairesse de Bécancour, Lucie Allard, en présence de plusieurs dignitaires, dont le préfet de la MRC de Bécancour, Mario Lyonnais, son directeur général, Daniel Béliveau et le président-directeur général de la Société du parc industriel et portuaire de Bécancour, Maurice Richard.
Érigé sur une fondation de béton, le mégadôme d’une dimension de 80 pieds sur 250 pieds permettra d’accueillir différents types de MRF dont notamment les biosolides, digestats, résidus verts et amendements calciques.
«Le choix de Bécancour pour l’établissement d’un tel projet revêt un aspect stratégique pour Viridis puisque la ville se situe au coeur d’un important bassin de générateurs et d’utilisateurs de MRF», a expliqué Michel St-Germain, vice-président valorisation et agriculture chez Viridis.
«De plus, avec ce nouveau site d’entreposage temporaire, nous permettons à nos clients de la région de recevoir des MRF au moment où ils le souhaitent, facilitant ainsi leurs opérations», renchérit-il.
Pour le président-directeur général, Renaud Lapierre, ce nouveau site se veut un atout majeur en termes d’éventail d’options favorisant la logistique de transport des MRF de la clientèle et des partenaires industriels, municipaux et agricoles.
«Cette nouvelle installation contribuera à optimiser la flexibilité de notre réseau de réception et distribution de MRF, ce qui profitera à l’ensemble de nos partenaires. Pour nous, il s’agit surtout d’un actif clé qui concrétise le rôle de Viridis comme un véritable leader en matière d’économie circulaire à travers le Québec», a-t-il souligné.
La Ville de Québec sera l’un des premiers bénéficiaires de ce site puisque Viridis assurera la gestion d’une partie des digestats issus du Centre de biométhanisation de l’agglomération de Québec et ce dès l’automne.
Pour sa part, le président-directeur général de Nutrinor et président du conseil d’administration de Viridis, Yves Girard, s’est plu à mentionner que le Centre de transfert et de traitement des matières résiduelles (CCTMR) constituait la plus grande installation de transbordement de MRF fermée au Québec. Et il a fait remarquer que le projet se réalisait dans le cadre des célébrations du dixième anniversaire de l’entreprise.
Parmi le portefeuille de projets de l’entreprise, on retrouve l’usine pilote TRIOM, qui permet de traiter et de recycler la matière organique provenant de la collecte des ordures du secteur résidentiel et des industries, commerces et institutions et ce, avec ou sans l’implantation du bac brun.
On retrouve aussi Keridis Bioénergie, une co-entreprise de Viridis, spécialisée dans le co-développement et le co-investissement de la filière biométhanisation au Québec, visant à valoriser la matière organique issue de résidus agricoles, alimentaires et industriels pour la production de gaz naturel renouvelable et de biofertilisant.
«Avec la construction du CTTMR, Viridis Environnement consolide sa position de leader dans le recyclage des MRF. Après dix années d’opérations jalonnées de grandes réalisations, l’entreprise compte néanmoins poursuivre sa croissance en développant de nouvelles filiales», a-t-on conclu.