Keranna souligne le succès de son projet de 1,5 M$

Dans l’ordre habituel, à l’avant: Me Véronique Néron, présidente du c.a. de Keranna, sœur Louise Doucet, représentante des Filles de Jésus, sœur Gisèle Lacerte, Fille de Jésus, Julie L’Heureux, directrice générale de Keranna, Martine Rousseau, présidente de l’association syndicale des employés de Keranna, Pierre Bouchard, vice-président développement des affaires chez Versom-VR, François Proulx, président de 1200 degrés et Alexandra Champagne, présidente de Shalwin inc. À l’arrière: Glenn Fossey, directeur général de Aquest Design, Alex Léveillé, vice-président aux opérations et au développement chez Solution Ambra, Éric L’Heureux, fondateur et président-directeur général de Solution Ambra, Patrick Charrette, président-directeur général de Excelpro, David Binette, vice-président du comité de parents de Keranna, Marie-Christine Vézina, directrice des communications chez Caisses Desjardins de Trois-Rivières, Jean Doyon, président de Doyon Développement inc., Véronique Doyon, présidente de J.P. Doyon Ltée, Jean Champagne, président de Construction Jean Champagne et Geneviève Hardy, Société immobilière H.G.

L’Institut secondaire Keranna a fait le point, vendredi, sur le résultat des investissements de 1,5 M$ qui ont été injectés dans ses classes, depuis 2018, afin de transformer ces dernières en espaces innovants.


Mimosas, petits fours, la table était mise pour recevoir et remercier les nombreux partenaires qui ont généreusement contribué à ce vaste projet récemment achevé.

En tout, 25 classes ont pu être entièrement rénovées afin de transformer l’expérience pédagogique des élèves. Keranna devient ainsi la seule école de la région dont toutes les classes sont désormais flexibles et innovantes.

Une classe d’histoire comporte, par exemple, son propre petit musée, une autre a été transformée en salle de presse. Dans tel local, on a aménagé un «bar à questions». Dans un autre, on se consacre aux débats ou aux jeux de rôles. L’environnement sans fil permet aux enseignants de se déplacer n’importe où dans leur classe et d’être quand même en mesure de faire fonctionner leur tableau interactif. On ne s’assoit plus en rangées, car les meubles se déplacent facilement. On travaille donc à deux, à trois ou plus. «Les élèves nous disent qu’ils se sentent meilleurs», raconte Marie-Hélène Boucher, directrice à l’innovation et à l’accompagnement pédagogique.

«Le nouveau mobilier flexible, ergonomique, la grande luminosité des salles de classe et la proximité avec l’enseignant et l’univers pédagogique qu’il propose ont des effets bénéfiques sur la réussite scolaire des jeunes», renchérit la directrice générale, Julie L’Heureux.

«En quelques mois, les impacts du projet étaient déjà au-delà des attentes initiales. Nous pouvions observer des retombées sur la motivation et la fierté des acteurs de notre communauté, tant au niveau des élèves, nos premiers bénéficiaires, que des enseignants et même toute l’équipe-école», raconte-t-elle.

L’engouement pour ces nouvelles classes innovantes a fait en sorte que l’école a affiché complet pour les deux années suivant l’inauguration de la première phase, en 2019. «Ça a été un beau choc», dit-elle.

Mme L’heureux a tenu à souligner le soutien apporté par les partenaires financiers. «Lorsqu’un OSBL souhaite se développer, il doit se tourner vers la communauté», conclut-elle. Ce faisant, Keranna a réussi en effet à récolter des dons de 750 000 $ pour ce projet.

Patrick Charette, pdg de l’entreprise Excelpro, est un des donateurs, et ce, dit-il, même si ses enfants ne fréquentent pas cette école et qu’il aimerait bien, un jour, qu’ils le fassent, car ce projet lui parlait. C’est que les élèves de Keranna sont les employés de demain pour tous ces entrepreneurs de la région, comme Geneviève Hardy de la Société immobilière H.G. «On cherche des gens créateurs», explique-t-elle. L’éducation que les élèves reçoivent dans les nouvelles classes innovantes favorise justement l’imagination.

Julie L’Heureux ne cache pas que les classes innovantes ont attiré la visite de plusieurs écoles publiques et privées de la région intéressées par cette pratique. «Nous devenons la référence en éducation en Mauricie», se réjouit-elle.