Devant l’immense défi – tant au plan financier que structurel – que représentait l’organisation du tournoi de la coupe Memorial, les Cataractes ont pris la sage décision de mettre sur pied un comité indépendant.
C’est autour d’André Buisson, Daniel Milot, Éric Piché et Véronique Buisson que ce gros comité a été constitué. L’expertise du GP3R et du Festival western de Saint-Tite a été mise à contribution. Une armée de bénévoles a été ajoutée. Il fallait en mettre plein la vue au pays en entier, et être prêt à faire face aux problèmes. Pour y arriver, il fallait une préparation sans faille.
Un banquet qui fait encore jaser
Les activités en marge des événements hockey sont impressionnantes. L’exposition du Temple de la renommée attire. Le banquet d’ouverture impressionne grandement le gratin invité. Aidé par la température clémente, le Fan Fest est populaire.
À l’aréna par contre, il y a des défis qui se pointent le museau. Le premier est délicat, c’est la surface de jeu qui n’est pas optimale. Un problème de contamination de l’eau est en cause. Au premier match, un bond capricieux mène à un but et les commissaires sont en furie! Buisson et ses lieutenants prennent la décision de faire appel à un expert de la LNH qui s’amène en quelques heures seulement pour régler la question.
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Ce ne fut pas le seul pépin. Au match d’ouverture, Jean-François Bastien affiche ses convictions environnementales sur son chandail, qu’il montre à l’écran pendant qu’il chante l’hymne national. Il vise directement le premier ministre Stephen Harper! Les commissaires pressent le comité organisateur de le rayer de la programmation du reste de la semaine. Parmi les autres dossiers à surveiller, il y avait une manifestation potentielle des carrés rouges, alors que c’était le printemps érable au Québec.
À l’interne, c’est un feu roulant.
Dans l’œil du public, tout roule, alors le comité organisateur peut dire mission accomplie. En prime, puisqu’un match de bris d’égalité s’est ajouté à l’agenda, le tournoi arrivera à écrire son bilan financier à l’encre bleue… et se termine par une fin hollywoodienne!