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Par la missive, on comprend que l'organisation ne cautionne pas la stratégie employée par certains membres du personnel et de la direction de l'école située dans l'est d'Ottawa, qui ont rappelons-le par le biais d'un «blitz» demandé à des élèves – en majorité des filles et dans plusieurs cas devant leurs camarades – de se lever pour qu'on vérifie la longueur de leurs shorts ou de leurs jupes. Le CECCE plaide que le tout allait à l'encontre de ses valeurs.

«Tous les élèves doivent absolument être traités avec dignité et respect. Aucun élève ne devrait être assujetti à une telle vérification de son habillement et encore moins être interpellé devant ses pairs. La stratégie employée par l'école jeudi dernier ne reflète malheureusement pas ces valeurs qui sont très chères au CECCE. L'administration est sincèrement désolée de ce dénouement et souhaite présenter ses excuses auprès des élèves et familles qui ont été perturbées par ces événements. Des suivis sont en cours auprès de l'ensemble des écoles du CECCE afin de s'assurer qu'une telle situation ne se reproduise plus», écrit le directeur de l'éducation, Marc Bertrand.

Incident «inacceptable»

On ignore à ce stade-ci si des sanctions quelconques seront imposées aux employés et membres de la direction concernés.

Répétant qu'il prend l'incident très au sérieux, le conseil scolaire indique aussi dans sa communication que le surintendant Jason Dupuis, qui a indiqué vendredi à la fois aux médias et aux quelque 400 élèves sortis protester contre la situation que l'incident était «inacceptable», sera présent lundi à l'école afin de rencontrer les élèves concernés qui en ressentiraient le besoin.

S'il réitère que bon nombre d'élèves se sont sentis dégradés et humiliés par la situation et qu'une telle stratégie n'est ni encouragée ni approuvée, le CECCE tient cependant à rectifier certains faits au sujet des actions posées.

«Certains élèves, majoritairement des filles ont été interpellés à sortir dans les corridors. Certains élèves se sont fait demander de plier la jambe au genou vers l'arrière alors qu'elles et ils étaient debout afin de vérifier si le short porté respectait le code vestimentaire, soit se trouver au minimum à la mi-cuisse. À présent, aucun élève n'a été demandé de se pencher; aucun élève n'a été assujetti à une mesure par une règle ou autre, comme le décrivent certaines versions des événements qui circulent en ligne», indique-t-on.

Code de vie de l'école

Au chapitre des vêtements, le code de vie de l'école secondaire Béatrice-Desloges stipule, entre autres, que «(mon) pantalon, (ma) jupe ou (mon) short est d’une longueur appropriée (mi-cuisse) et porté de façon à ce que mes sous-vêtements ne paraissent pas». Ce dernier précise aussi que «mon chandail, t-shirt, chemise ou blouse est d’une longueur qui couvre mon haut de corps complètement (sans transparence), qui couvre mes épaules d’une largeur appropriée, et est porté de façon à ce que mon sous-vêtement ne paraisse pas (sans décolleté avant ou arrière ou ouverture évasée sous les aisselles du genre muscle shirt ou crop top)».

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Scandant «on veut du respect, on veut du respect» à l'extérieur, de nombreux élèves de l'école secondaire catholique Béatrice-Desloges, dans le secteur Orléans, sont sortis dans la rue pour réagir vivement à cet incident survenu jeudi. La grogne s'est aussi emparée des médias sociaux, qui se sont enflammés.

Selon ce qui a été décrit au Droit, des membres du personnel de l'établissement se seraient introduits dans les locaux de classe pour demander aux élèves de se lever si leurs culottes courtes ou leur jupe ne dépassaient pas leurs genoux en position assise. La tenue vestimentaire des jeunes, surtout des filles, a ensuite été vérifiée une à une à vue d'œil, pour vérifier si le tout respectait le code de vie de l'école et si les longueurs étaient adéquates. Si certains ont eu droit à cette vérification d'usage devant tout le monde, d'autres ont été escortés dans les couloirs.

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It seems as if they’re now arresting students. More to come pic.twitter.com/UoGHLcwlXK
— Nick Dumoulin (@dumoulin_nick) May 13, 2022

"},"position":1,"type":"html"},{"position":2,"text":{"fr":"

Ceux dont on jugeait que l'habillement ne répondait pas aux normes ont dû se rendre au secrétariat, dans certains cas pour se faire offrir des vêtements de rechange, dans d'autres pour appeler leurs parents afin d'en obtenir.

Des téléphones cellulaires auraient aussi été confisqués par l'école pendant que des élèves retournaient à la maison, en guise de garantie qu'ils reviennent à leurs cours.

«J'étais en réunion lorsque ma fille, qui ne m'envoie jamais de messages, m'a envoyé 18 textos quand elle a vu ce qui se passait. Ç'a été fait au grand étonnement de tout le monde. Elle n'en revenait pas, c'était bizarre et très inconfortable, devant tout le monde. Je n'ai rien contre le code vestimentaire, ça nous suit un peu partout dans la vie, mon problème c'est la forme, la façon de faire qui a été employée. [...] C'est une démarche loin d'être appropriée. Même ma fille, qui elle n'a pas été touchée parce qu'elle portait une robe jusqu'aux genoux, a quand même été affectée, elle se sentait humiliée pour les autres, embarrassée de voir ce qui leur arrivait. Elle en avait larmes aux yeux», de dire Jennifer Lascelle, mère d'une élève de 10e année.

"},"type":"paragraph"},{"caption":{},"contentType":"image","credits":{"fr":"Courtoisie"},"position":3,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2Fa2063581-390f-414c-aae7-3958e08731e8.jpeg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true"},{"position":4,"text":{"fr":"

L'école «désolée» des perceptions

Dans une missive acheminée aux parents jeudi, la directrice de l'école, Marie-Claude Veilleux, a expliqué qu'après plusieurs «gentils rappels» individuels quant au respect du code vestimentaire depuis avril, un «blitz» a été fait dans toutes les salles de classe, tout en admettant que «la stratégie utilisée pourrait laisser sous-entendre que des élèves ont été ciblés». «Nous avons dû interpeller plusieurs élèves pour leur demander de changer de vêtements. La direction a demandé à certains élèves de sortir dans le couloir afin d’apporter des précisions quant au code. Je tiens à préciser que les interventions des membres à la direction ont été faites dans le respect de la dignité des élèves. [...] Loin de nous l’idée de vouloir offusquer certaines personnes et nous sommes désolés si certains élèves l’auraient perçu ainsi», a-t-elle écrit, précisant qu'on s'engage à dialoguer pour trouver les meilleurs moyens pour effectuer ce type de rappel.

«Pas acceptable», selon le CECCE

La manifestation à l'extérieur des murs de l'école vendredi pour protester contre ces événements et les nombreuses réactions ont mis le Conseil des écoles catholiques du Centre-Est (CECCE) sur la sellette, celui-ci ayant fait son mea culpa en annonçant à la fois qu'il était prêt à revoir le code vestimentaire en vigueur d'ici la fin de l'année scolaire et qu'il déplorait la méthode employée par l'école.

Selon le surintendant Jason Dupuis, ce qui s'est passé jeudi est «inacceptable» et «n'est pas vraiment la façon normale de procéder».

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«Il y a une nouvelle lettre qui va être envoyée aux parents, on reconnaît que ce ne n'était pas la meilleure stratégie. On veut vraiment travailler avec les élèves. [...] Mon collègue et moi avons rencontré une dizaine d'élèves pour avoir leur témoignage. Des filles nous ont partagé s'être senties très mal à l'aise avec la façon que ça été fait. On va poursuivre la vérification des faits, on sera de retour lundi pour voir s'il y a des rectificatifs à apporter», dit-il, précisant que si le CECCE avait été informé à l'avance du plan, il aurait suggéré une autre approche.

Aux élèves réunis dehors pour protester, il a indiqué que le conseil scolaire prenait la situation au sérieux et que «leur message avait été entendu».

Par ailleurs, un individu qui ne fréquente pas l'établissement a été arrêté sur place un peu avant 13h. Des images qui circulent sur Twitter montrent les policiers qui le maîtrisent et l'amènent vers une autopatrouille après que le ton ait monté. «Les agents sont arrivés sur les lieux et ont aidé le personnel de l'école. Vers 12h50, les étudiants ont mis fin à leur manifestation. Un jeune, qui n'est pas un élève de l'école, a été arrêté sur place pour avoir causé des troubles et être sur place sans autorisation. Il a ensuite été escorté hors de la propriété et relâché sans accusations. Aucune contravention n'a été émise», a indiqué le Service de police d'Ottawa.

Du respect, réclame Andrea Horwath

La cheffe du NPD ontarien, Andrea Horwath, a déploré l’incident via un Tweet, vendredi après-midi.

Mme Horwath, la seule femme à la tête d’un principal parti politique en Ontario, juge que les étudiantes n’auraient jamais dû être assujetties à une telle situation.

«Les jeunes femmes méritent le respect, peu importe ce qu’elles portent. Sans jugement. Sans humiliation.»

"},"type":"paragraph"},{"html":{"fr":"

Les codes vestimentaires sont tellement dépassés et discriminatoires. Je vais me battre pour que cette pratique cesse. #onpoli #ottnews #onfr https://t.co/kYWYRewjpO
— Lucille Collard (@LucilleCollard) May 13, 2022

"},"position":7,"type":"html"},{"position":8,"text":{"fr":"

La députée libérale sortante et candidate aux élections provinciales Lucille Collard avait elle aussi son mot à dire, vendredi.

«Les codes vestimentaires sont tellement dépassés et discriminatoires. Je vais me battre pour que cette pratique cesse», a-t-elle promis, sur Twitter.

Avec Émilie Pelletier

"},"type":"paragraph"}],"creationDate":"2022-05-13T20:28:56.835Z","externalIds":{"APPLE_NEWS":"b550202c-9de7-49e1-84b8-c7af9c184bfe / AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAQ== / 2022-05-16T14:04:38+00:00"},"firstPublicationDate":"2022-05-13T20:30:14.289Z","free":false,"id":"a81d996fef1a1ef6001a87e70cd51bb2","lead":"Durant un exercice surprise que leur école a qualifié de «blitz» pour faire respecter le code vestimentaire en vigueur entre ses murs, des élèves d'Ottawa qui portent des jupes ou des shorts, majoritairement des filles, ont dû se pencher dans le corridor ou en pleine salle de classe devant leurs camarades pour qu'on s'assure que la longueur de leurs vêtements était jugée acceptable. Une situation «embarrassante» qui a vite fait grand bruit et qui s'est transformée en manifestation puis en mea culpa.","locales":["fr"],"metadata":{},"modificationDate":"2022-05-16T14:04:08.860Z","publications":[{"canonical":false,"editionKey":"site","organizationKey":"lavoixdelest","sectionKey":"actualites/le-fil-groupe-capitales-medias"},{"canonical":false,"organizationKey":"lequotidien","sectionKey":"actualites"},{"canonical":false,"organizationKey":"lenouvelliste","sectionKey":"actualites"},{"canonical":false,"editionKey":"site","organizationKey":"ledroit","sectionKey":"actualites/est-ontarien"},{"canonical":true,"editionKey":"site","organizationKey":"ledroit","sectionKey":"actualites/education"},{"canonical":false,"editionKey":"ledroitfranco","organizationKey":"ledroit","sectionKey":"actualites"},{"canonical":false,"organizationKey":"ledroit","sectionKey":"ma-region"},{"canonical":false,"organizationKey":"lavoixdelest","sectionKey":"actualites"}],"slug":"2022/05/13/longueur-des-shorts-blitz-humiliant-et-inadmissible-dans-une-ecole-dottawa-a81d996fef1a1ef6001a87e70cd51bb2","tags":[],"templateName":"article1","title":"Longueur des shorts: «blitz humiliant et inadmissible» dans une école d'Ottawa","type":"article","url":"global/contents/a81d996fef1a1ef6001a87e70cd51bb2.json","visual":{"caption":{"fr":"Scandant «on veut du respect, on veut du respect» à l'extérieur, de nombreux élèves de l'école secondaire catholique Béatrice-Desloges, dans le secteur Orléans, sont sortis dans la rue pour réagir vivement à cet incident survenu jeudi."},"contentType":"image","credits":{"fr":"Courtoisie"},"position":0,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F660695af-edf5-4a95-9488-da9bf6e056d3.jpeg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true"},"color":null,"mainVisual":{"caption":"Scandant «on veut du respect, on veut du respect» à l'extérieur, de nombreux élèves de l'école secondaire catholique Béatrice-Desloges, dans le secteur Orléans, sont sortis dans la rue pour réagir vivement à cet incident survenu jeudi.","contentType":"image","credits":"Courtoisie","position":0,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F660695af-edf5-4a95-9488-da9bf6e056d3.jpeg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true","contents":[],"photos":[]},"thumbnailVisual":{"url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F660695af-edf5-4a95-9488-da9bf6e056d3.jpeg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true"}}],"position":0,"type":"content_block","photos":[]},{"position":1,"text":"

On s’entend, la direction n’a pas eu l’idée du siècle de décréter une tournée éclair de toutes les classes, jeudi dernier, pour vérifier la longueur des jupes des filles.

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Surtout qu’on a choisi la journée la plus étouffante du printemps pour appliquer le code à la lettre, alors que tout le monde crevait de chaleur! S’il y a une journée où on pouvait tolérer un ou deux centimètres de peau découverte en trop, c’était pourtant bien celle-là.

","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]},{"position":3,"text":"

On s’entend aussi: la direction a complètement erré sur la manière de procéder. Obliger des filles à lever la jambe devant toute la classe, pour vérifier si le vêtement tombe à la mi-cuisse, peut s’avérer inapproprié, humiliant, dégradant…

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Mais bon, ce n’est pas d’hier que les jeunes passent par les vêtements pour contester la société. Il y a eu les hippies, les punks, et j’en passe. Au Moyen-Âge, une cheville découverte semait l’émoi, c’est dire si ça date de longtemps…

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Moi, c’est l’enjeu féministe qui m’interpelle dans toute cette histoire de chasse aux sorcières à Béatrice-Desloges.

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N’avez-vous pas l’impression que ce sont toujours les filles qui font majoritairement les frais des codes vestimentaires? Les gars, avec leurs polos et leurs pantalons propres, se font bien moins écœurer par les ayatollahs de la jupe trop courte.

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On en oublie presque que les codes vestimentaires ont servi à combattre ce qu’on appelait l’«hypersexualisation» des filles. À une époque pas si lointaine, on prétendait que les jupes trop courtes, les épaules découvertes, les nombrils à l’air risquaient de déconcentrer les garçons. Ou même certains profs!

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On était dans cette conception où les filles étaient perçues comme des «objets sexuels», des «objets de désir» pour les hommes. Les écolières devaient se couvrir pour éviter d’émoustiller leurs camarades de classe, et on trouvait cela normal. Un peu, quand on y pense, comme on demande aux femmes musulmanes de se couvrir le visage pour ne pas éveiller le désir des autres hommes…

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Mais est-ce aux filles de se soucier de l’effet qu’elles font sur les garçons (ou sur les filles, soyons de notre temps)?

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Mettons qu’un petit gars se met à band..., pardon, à saliver sur une fille à la cuisse découverte dans la cour d’école. Au lieu de demander à la fille d’aller se rhabiller, pourquoi on ne dit pas au gars d’aller se calmer les hormones quelque part?

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Après l’affaire Harvey Weinstein, après le mouvement #moiaussi, me semble qu’on devrait être rendu ailleurs dans notre réflexion. Les filles n’ont pas besoin d’être éduquées à certaines réalités, comme la culture du viol. Les gars, oui. À eux de prendre leur part de responsabilité dans le mouvement de dénonciation, à mieux s’éduquer sur la notion de consentement…

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Nos jeunes vivent dans un monde de plus en plus diversifié, où l’identité, les genres, les standards de beauté traditionnels éclatent. Tant mieux! En même temps, ils vivent aussi sur les médias sociaux, un monde superficiel, à des années-lumière du monde réel, où tout ce qui compte est l’image et la popularité…

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Les écoles doivent apprendre à dialoguer avec leurs élèves sur ces importantes questions… autrement qu’en pourchassant les jupes trop courtes dans les salles de classe.

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On est rendus ailleurs.

","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]}],"creationDate":"2022-05-17T21:22:49.740Z","externalIds":{"newscycle":"26773B1E-ABCF-470F-8023-03CB3A2D92E2"},"firstPublicationDate":"2022-05-18T00:00:00.000Z","free":false,"id":"981ef0b44b1e1cdae8a77182d9c4c926","lead":"CHRONIQUE / On fait grand cas de cette Gestapo de la jupe trop courte à l’école secondaire Béatrice-Desloges d’Ottawa.","locales":["fr"],"metadata":{},"modificationDate":"2022-05-18T00:00:00.907Z","publications":[{"canonical":false,"editionKey":"site","organizationKey":"lesoleil","sectionKey":"chroniques/patrick-duquette"},{"canonical":false,"editionKey":"site","organizationKey":"latribune","sectionKey":"chroniques/patrick-duquette"},{"canonical":false,"editionKey":"site","organizationKey":"lenouvelliste","sectionKey":"chroniques/patrick-duquette"},{"canonical":false,"editionKey":"site","organizationKey":"lequotidien","sectionKey":"chroniques/patrick-duquette"},{"canonical":false,"editionKey":"site","organizationKey":"lavoixdelest","sectionKey":"chroniques/patrick-duquette"},{"canonical":false,"editionKey":"ledroitfranco","organizationKey":"ledroit","sectionKey":"actualites"},{"canonical":false,"organizationKey":"lesoleil","sectionKey":"opinions"},{"canonical":true,"editionKey":"site","organizationKey":"ledroit","sectionKey":"chroniques/patrick-duquette"},{"canonical":false,"organizationKey":"ledroit","sectionKey":"ma-region"},{"canonical":false,"organizationKey":"lequotidien","sectionKey":"opinions"},{"canonical":false,"organizationKey":"lenouvelliste","sectionKey":"opinions"},{"canonical":false,"organizationKey":"lavoixdelest","sectionKey":"opinions"},{"canonical":false,"editionKey":"site","organizationKey":"lenouvelliste","sectionKey":"chroniques"},{"canonical":false,"organizationKey":"lavoixdelest","sectionKey":"opinions"},{"canonical":false,"organizationKey":"lesoleil","sectionKey":"opinions"},{"canonical":false,"organizationKey":"lequotidien","sectionKey":"opinions"},{"canonical":false,"organizationKey":"ledroit","sectionKey":"opinions"},{"canonical":false,"organizationKey":"lenouvelliste","sectionKey":"opinions"},{"canonical":false,"organizationKey":"latribune","sectionKey":"opinions"}],"slug":"2022/05/18/jupes-trop-courtes-et-feminisme-981ef0b44b1e1cdae8a77182d9c4c926","tags":["Social Issues","Education & Learning"],"templateName":"article_columnist","title":"Jupes trop courtes et féminisme","type":"article","url":"global/contents/981ef0b44b1e1cdae8a77182d9c4c926.json","visual":{"caption":{"fr":"L’école secondaire Béatrice-Desloges d’Ottawa."},"contentType":"image","credits":{"fr":"Le Droit, Martin Roy"},"position":0,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F2f45da80-9847-44cf-a8f6-c2c22fce040c.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true"},"adTargetSectionKeys":["chroniques","chroniques/patrick-duquette"],"canonicalSiteCompositeKey":"ledroit/site","color":"#7f8fde","displayedSection":{"color":"#7f8fde","id":"3941","key":"chroniques/patrick-duquette","name":"Patrick Duquette","position":23,"sectionId":"3941","slug":"chroniques/patrick-duquette","url":"site/sections/chroniques/patrick-duquette.json","isRoot":false},"mainVisual":{"caption":"L’école secondaire Béatrice-Desloges d’Ottawa.","contentType":"image","credits":"Le Droit, Martin Roy","position":0,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F2f45da80-9847-44cf-a8f6-c2c22fce040c.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true","contents":[],"photos":[]},"section":{"color":"#7f8fde","id":"205","key":"chroniques","name":"Chroniques","position":3,"sectionId":"205","slug":"chroniques","url":"site/sections/chroniques.json","isRoot":true},"subSection":{"color":"#7f8fde","id":"3941","key":"chroniques/patrick-duquette","name":"Patrick Duquette","position":23,"sectionId":"3941","slug":"chroniques/patrick-duquette","url":"site/sections/chroniques/patrick-duquette.json","isRoot":false},"thumbnailVisual":{"url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F2f45da80-9847-44cf-a8f6-c2c22fce040c.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true"}}