Proximité PME présente des contenus qui mettent en valeur des approches et pratiques, d’ici et d’ailleurs, à la fois innovantes et inspirantes. À surveiller le samedi: des cas d’entreprises du Québec qui s’illustrent sur des enjeux importants du monde des affaires.
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La pandémie, jumelée à la pénurie de main-d’oeuvre, a mis en lumière l’importance d’une bonne gestion des ressources humaines (RH) au cours des deux dernières années. De nombreux VP ou directeurs RH ont ainsi joué un plus grand rôle pour assurer la santé et la sécurité des employés ou pour trouver des solutions à la rareté de travailleurs. Voilà pourquoi ces dirigeants sont (ou seront) de plus en plus appelés à accéder au poste de PDG, estime le magazine numérique Strategy + Business.
La capacité à gérer les personnes à grande échelle est en effet devenue plus pertinente qu’auparavant pour occuper le rôle de PDG, souligne l’auteur de l’article qui cite en exemple la nomination récente de Leena Nair au poste de PDG mondiale de la célèbre maison Chanel, après avoir été directrice des ressources humaines du géant Unilever où elle travaillait depuis quelque 30 ans.
Les responsabilités imposées aux dirigeants évoluent et les PDG ont maintenant plus que jamais besoin d’expérience en ressources humaines, fait valoir l’article, en ajoutant que les questions d’équité et d’inclusion ont également accentué l’importance du rôle des RH au sein d’une organisation. Les gestionnaires des ressources humaines d’aujourd’hui « doivent être en mesure de traduire la stratégie commerciale en stratégie de capital humain et en besoins en talents. Or, cela ressemble beaucoup à la description de poste d’un PDG », indique un rapport de la firme PwC.
Les organisations font la même chose depuis longtemps : les mêmes clients, le même marché, la même manière de gérer. Elles doivent maintenant envisager de nouvelles options, souligne l’article.
Pour en savoir plus : Why human resources chiefs are reaching the corner office
Avec la participation de l’École d’Entrepreneurship de Beauce
À l’ère du numérique et du Big Data, il est souvent considéré de mauvais ton de faire confiance à son instinct. S’il est vrai que l’intuition peut être faillible, des études montrent toutefois que l’association des sentiments instinctifs à la pensée analytique peut contribuer à prendre de meilleures décisions, plus rapides et plus précises, et ainsi démontrer plus de confiance dans ses choix que de se fier uniquement à l’intellect, affirme le Harvard Business Review dans un texte qui propose des stratégies pour apprendre à faire davantage confiance à son intuition dans la prise de décision.
Une majorité de dirigeants tirent en effet parti des sentiments et de l’expérience lorsqu’ils gèrent des crises, selon plusieurs sondages. Des scientifiques soulignent d’ailleurs que l’intuition est le « deuxième cerveau » et permet de rassembler des données émotionnelles et expérientielles que les dirigeants doivent valoriser. Le cerveau fonctionne en tandem avec l’instinct pour évaluer rapidement tous nos souvenirs, nos apprentissages passés, ainsi que nos besoins personnels et préférences, afin d’en arriver à prendre la décision la plus sage, selon le contexte.
Pour tirer avantage de l’intuition, il importe notamment de discerner le sentiment instinctif de la peur. La peur peut amener à prendre une décision qui permet d’éviter une menace. Elle a également tendance à être dominée par des pensées autocritiques qui poussent à se conformer ou se compromettre. L’intuition, d’autre part, amène de l’énergie et à orienter une décision vers le meilleur intérêt, même si cela peut signifier un risque. Enfin, gardez à l’esprit que l’intuition ne peut s’épanouir dans des environnements stressants.
Pour en savoir plus : How to Stop Overthinking and Start Trusting Your Gut
***Avec la participation de l’École d’Entrepreneurship de Beauce