{"accessibility":"METERED","authors":[{"coverUrl":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm-v2.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F87e342ad-3c39-46a7-83a4-9659e85d4e0d.jpg&width=1024&stripmeta=true","description":{},"email":"mrochette@lenouvelliste.qc.ca","imageUrl":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm-v2.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F87e342ad-3c39-46a7-83a4-9659e85d4e0d.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true","location":"Trois-Rivières","name":"Marc Rochette","source":"Le Nouvelliste"}],"channel":"Trois-Rivières","chapters":[{"position":0,"text":"

«Jamais on va demander à un directeur d’Innovation et Développement économique de démissionner parce qu’il réclame le droit de faire du développement économique», a-t-il lancé.

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En entrevue au Nouvelliste, le premier magistrat n’a pas voulu se dissocier, ni s’associer aux propos de M. De Tilly.

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Selon la coalition, le directeur général d’IDE Trois-Rivières aurait qualifié les citoyennes et citoyens soucieux de la protection des milieux humides de «terroristes», de «dictateurs» et de «minables», et de «malhonnêtes» les procédés des élus.

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«Le premier commissaire industriel de la ville de Trois-Rivières empoisonne ainsi le dialogue et prend la voie de l’affrontement», a affirmé la coalition, dans un communiqué.

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Or, pour le maire Lamarche, Mario De Tilly est libre de s’exprimer. «Il l’a fait dans un contexte précis et à un moment précis. Il faut juste faire attention de l’utilisation qu’on fait des propos des autres. Dans son cas, ce qu’il faisait, c’est qu’il visait des gens qui avaient contacté des entreprises pour tenter de les convaincre de ne pas venir s’installer à Trois-Rivières. C’est à ça qu’il a réagi», a-t-il indiqué.

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«Il y a des gens qui se sont sentis visés et qu’ils ne l’étaient pas du tout. J’entends ce qu’ils disent, mais je ne le considérerai pas dans mes décisions», renchérit celui qui avait été invité par la coalition à se dissocier des propos de M. De Tilly.

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Quant au principal intéressé, il a confirmé, sur les ondes de TVA Nouvelles, qu’il n’allait pas démissionner. «C’est tellement des raccourcis intellectuels. Ce que je trouve dommage dans toute cette histoire là, c’est qu’encore une fois, on est dans le clivage et l’antagonisme. Quand je parle de position arrêtée, de groupes, c’est à ça que je fais référence», a-t-il déclaré.

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Rappelons que cet agrandissement est contesté parce qu’il va entraîner la destruction de 15 hectares de milieux humides protégés et d’une tourbière. Une rencontre d’information sur le sujet s’est tenue le 30 mars dernier. De nombreuses personnes présentes ont alors soulevé des préoccupations environnementales.

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Et selon le maire Lamarche, ces préoccupations ont été prises en compte pour «bonifier le projet». Une nouvelle proposition sera donc éventuellement présentée.

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«On va prendre le temps de voir comment on peut arriver avec un nouveau modèle qui va être applicable, qui va être légal, qui va quand même avoir un certain niveau de rentabilité et qui va atteindre les objectifs environnementaux par rapport aux préoccupations des gens qui étaient à la rencontre du 30 mars», a-t-il expliqué.

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En attendant les prochains développements dans ce dossier, tant les opposants que ceux qui sont en faveur de l’agrandissement tentent de faire valoir leurs arguments. Des lettres d’entreprises en faveur du projet ont été envoyées aux conseillers municipaux. Ces modèles de lettres ont été fournis par Innovation et développement économique Trois-Rivières (IDE). Une façon de faire jugée inacceptable par le conseiller du district de Châteaudun et membre du conseil d'administration d'IDE Trois-Rivières, Luc Tremblay.

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Alors que le recours à un référendum a été évoqué, le maire Lamarche tient d’abord à «aller au bout du dialogue».

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«En réponse à la remise en question du projet d’agrandissement du parc industriel 40-55, le directeur général d’IDE Trois-Rivières a qualifié les citoyennes et citoyens soucieux de la protection des milieux humides de ‘‘terroristes’’, de ‘‘dictateurs’’ et de ‘‘minables’’, et de ‘‘malhonnêtes’’ les procédés des élus. Le premier commissaire industriel de la ville de Trois-Rivières empoisonne ainsi le dialogue et prend la voie de l’affrontement», affirme la coalition, dans un communiqué.

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Selon elle, «le mépris affiché envers les citoyens et citoyennes qui s’opposent à son projet, la volonté de contourner les décisions du conseil municipal et le manque de respect pour le processus démocratique en cours» contreviennent au code d’éthique et de déontologie d’IDE qui stipule notamment que le personnel « [...] agit avec respect envers l’ensemble des personnes avec lesquelles elle traite dans le cadre de ses fonctions».

"},"type":"paragraph"},{"caption":{"fr":"La coalition Terre précieuse demande la démission de Mario De Tilly, directeur général d’IDE Trois-Rivières, pour des propos qu’il a tenus dans les médias au cours des derniers jours envers les opposants à l’agrandissement du parc industriel Carrefour 40-55."},"contentType":"image","credits":{"fr":"FRANÇOIS GERVAIS"},"position":2,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2Ff9a6b643-2493-4d96-9e1f-3a1cfcbc47bd.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true"},{"position":3,"text":{"fr":"

«Nous jugeons que les propos émis dans les derniers jours sont indignes de ses fonctions. La Ville et IDE doivent préciser si ces propos sont endossés», conclut-elle.

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Un référendum mais à armes égales

Par ailleurs, Terre précieuse ne dit pas non à un référendum si elle bénéficie des mêmes moyens que ses adversaires concernant l’agrandissement du parc industriel 40-55.

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«On n’est pas contre, mais il va falloir qu’on nous donne les moyens d’être sur la même patinoire. L’autre côté est doté de budget, de personnel. Le principe d’équité exigerait qu’on soit doté des mêmes montants, du même personnel, qu’on consente donc à ce qu’il y ait des dépenses limitées de part et d’autre. Autrement, nous, on est des petits citoyens bénévoles qui font ça à travers le reste de notre vie. Ce n’est pas à armes égales, on s’entend», affirme Philippe Duhamel, porte-parole de la coalition.

"},"type":"paragraph"},{"caption":{"fr":"Philippe Duhamel, de la coalition Terre précieuse."},"contentType":"image","credits":{"fr":"FRANÇOIS GERVAIS"},"position":6,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2Ff7ceb040-3327-4e23-b571-2a5e5ff0ba89.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true"},{"position":7,"text":{"fr":"

Pour lui, cette idée de référendum est une façon «de contourner un vote défavorable» des conseillers. Rappelons que l’idée a été lancée, mercredi, par M. De Tilly. «On trouve ça un petit peu spécial qu’un non-élu fasse ce genre de proposition», note M. Duhamel.

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Le maire Jean Lamarche a mentionné qu’un référendum pourrait être une avenue envisageable mais en dernier recours. Il faudrait de toute façon que le conseil municipal approuve cette décision.

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De plus, les coûts seraient importants. «Quelqu’un soulignait qu’on a des problèmes à garder des piscines ouvertes et là, on va faire un référendum», se questionne M. Duhamel.

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L’autre possibilité, c’est des élections, lance le porte-parole. «Le maire actuel prétend qu’il a été élu sur un mandat lui permettant de détruire ces milieux humides. Je ne l’ai pas entendu dire ça durant la campagne électorale. Il parle de développement durable, on n’a pas la même définition je pense.»

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«Au niveau de l’administration municipale, maire en tête, on entend un petit peu la même rengaine tout le temps. Le développement durable, c’est de faire rouler l’économie pour se payer des pistes de vélo. Non, pour que le développement soit durable, il faut que l’environnement devienne prioritaire», ajoute-t-il.

"},"type":"paragraph"},{"position":12,"text":{"fr":"

Rappelons que l’agrandissement de ce parc industriel implique la destruction de 15 hectares de milieux humides protégés et d’une tourbière. Mais le maire a indiqué que le projet est de retour sur la table à dessin et qu’une nouvelle mouture devrait être présentée. Est-ce que la coalition est ouverte à une nouvelle proposition? «Dans la mesure où il s’agit d’un développement qui se fait vraiment dans le respect des milieux humides, répond M. Duhamel. Quand M. le maire parle d’un milieu préservé à 85%, ça tient un petit peu de la fiction. Assécher une partie du milieu humide, c’est comme tirer le bouchon du bain. Tu ne peux pas juste assécher ça, ici et là comme un gruyère, et garder l’intégrité du milieu. On le fractionne, on l’assèche, et à long terme, on n’a plus un milieu humide.»

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Cette controverse fait rage alors que l’aménagement du territoire fait couler beaucoup d’encre depuis plusieurs semaines. Des maires se sont prononcés dans les médias en faveur de la préservation du territoire. Il y en a aussi été question aux Assises de l’Union des municipalités du Québec. «Toute la question de l’aménagement, c’est un enjeu qui n’est pas juste local, régional, national, c’est international. C’est le genre de développement du dernier siècle qu’on ne peut plus faire», plaide M. Duhamel.

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Le débat ne concerne pas uniquement les terres humides au Carrefour 40-55. «Ça ne se fera pas à la pièce. Ça prend une politique globale. Il faut qu’on réfléchisse ensemble et qu’on trouve des moyens de développer autrement que prendre du territoire naturel. On ne peut plus faire ça à l’infini. La Terre est limitée.»

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«Un référendum malgré que c’est beaucoup d’organisation, que c’est coûteux, que c’est un processus qui est exigeant pour une organisation ville, si ça doit aller vers ça, ça ira vers ça. Je pense qu’on est rendu à une étape assez importante du développement de la Ville pour peut-être envisager ce genre d’élément.»

"},"type":"paragraph"},{"position":1,"text":{"fr":"

Le maire précise toutefois qu’il faut d’abord «aller au bout du dialogue». Rappelons que cet agrandissement est contesté parce qu’il va entraîner la destruction de 15 hectares de milieux humides protégés et d’une tourbière. Une rencontre d’information sur le sujet s’est tenue le 30 mars dernier. De nombreuses personnes présentes ont alors soulevé des préoccupations environnementales. M. Lamarche explique que ces préoccupations ont été prises en compte pour «bonifier le projet». Une nouvelle proposition sera donc éventuellement présentée. «On va prendre le temps de voir comment on peut arriver avec un nouveau modèle qui va être applicable, qui va être légal, qui va quand même avoir un certain niveau de rentabilité et qui va atteindre les objectifs environnementaux par rapport aux préoccupations des gens qui étaient à la rencontre du 30 mars.»

"},"type":"paragraph"},{"caption":{"fr":"Le maire Jean Lamarche"},"contentType":"image","credits":{"fr":"Le Nouvelliste, François Gervais"},"position":2,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F471b03e5-1eef-406a-b36e-63631b8035a3.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true"},{"position":3,"text":{"fr":"

Est-ce qu’il pense qu’un compromis est possible? «Lorsqu’on travaille en développement durable, il faut composer avec les éléments de qualité de vie, d’environnement et de développement économique. Est-ce que ça va satisfaire 100 % des gens? Je pense que c’est très difficile d’arriver à viser l’unanimité. Je pense que dans ce cas-ci, il va plus falloir viser le consensus. On est plus dans la culture du compromis pour arriver à concilier développement environnemental et économique.»

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Des lettres controversées

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Une façon de faire «inacceptable», selon Luc Tremblay, conseiller du district de Châteaudun. «Juste à lire les lettres, on voyait que c’était comme du copier-coller. Quelques phrases avaient été changées, mais c’était évident. Je me suis dit qu’ils nous prennent pour des maillets. Ça n’a pas de sens.»

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Selon lui, ça ne relève pas du mandat d’IDE. «Si les industries l’avaient fait d’elles-mêmes, c’est une chose, mais qu’elles aient été sollicitées par IDE pour envoyer des lettres, je trouve ça inacceptable. Ce n’est pas dans le mandat d’IDE de faire ça du tout.»

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Le conseiller siège au conseil d’administration d’IDE. Il n’a jamais été question de ces lettres. «Je trouve que ce sont des pressions indues de la part d’IDE. Je trouve que c’est inacceptable. C’est de nous mettre de la pression pour nous faire changer d’idée.»

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Le directeur général d’IDE, Mario De Tilly, explique que 40 entreprises ont été approchées, et de ce nombre, 38 ont signé. Il ne voit pas en quoi des conseillers peuvent être outrés. C’est comme une pétition, selon lui. «Quand tu as reçu des pétitions, comme elles venaient étayer ta conclusion, c’était un beau document, c’était le fun, mais si on envoie des lettres modèles et que les gens les signent, ça ne marche pas par exemple. Ah bon? Quelle double mesure! C’est d’une malhonnêteté totale. (...) Et moi, je suis tanné d’entendre toutes sortes de gens qui donnent leur avis sans avoir la connaissance complète du sujet.»

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Du côté du maire, il estime qu’IDE voulait ainsi répondre à un besoin des entreprises. «Pour moi, ce n’est pas un problème. C’est un outil pour nous permettre d’entendre une frange de la population.»

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Contrairement à M. Tremblay, il ne croit pas que cette façon de faire constitue des pressions indues. «Si on veut vraiment créer un espace de dialogue, il faut entendre tout le monde et il faut avoir un maximum de points de vue. Moi, je ne le vois pas comme de la pression.»

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M. De Tilly, qui se défend de faire de l’écoblanchiment et assure être en faveur de la lutte contre les changements climatiques, estime qu’il y a deux poids deux mesures dans ce dossier. Il déplore d’ailleurs que des opposants se soient adressés à des entreprises situées dans le parc industriel pour les dissuader de faire les investissements prévus. «C’est du travail de minage, c’est à la rigueur presque minable d’avoir fait ça, et je ne peux pas endosser une situation comme celle-là.» Selon lui, «il y a toujours des groupuscules, des détracteurs qui ne veulent pas du développement économique, du développement social».

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Un référendum permettra, selon lui, d’avoir le véritable pouls de la population et de l’informer correctement des tenants et aboutissants du projet.

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M. Tremblay est dubitatif quant à la possibilité de tenir un référendum. «Il n’y a jamais eu de référendum à Trois-Rivières parce que ça coûte trop cher. Ça coûte aussi cher que faire une élection. On va dépenser plusieurs centaines de milliers de dollars pour faire un référendum? On est élus démocratiquement au conseil de ville. On représente les gens de nos districts. On a fait du porte-à-porte encore dernièrement. Les gens nous parlent d’environnement, ils sont soucieux d’environnement. On respecte nos citoyens en voulant protéger l’environnement.»

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Contrairement à M. De Tilly, le conseiller ne croit pas que les opposants au projet représentent une minorité de la population. «Il prend ça où que c’est une minorité? Ce sont ses impressions? Bien moi, mes impressions, c’est le contraire. On est 15 membres au conseil de ville. Si le maire ramène le dossier et qu’on vote encore contre, c’est la démocratie qui va avoir parlé.»

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Par ailleurs, Terre précieuse, qui s’oppose au projet, demande des excuses publiques de la part de M. De Tilly concernant des propos qu’il a tenus sur les ondes de TVA Trois-Rivières. Selon le journaliste de TVA, M. De Tilly «n’hésite pas à parler de terrorisme et de dictature écologiste». Dans le reportage, M. De Tilly a déclaré: «On est dans une dictature de minorité qui encore une fois veut dicter sa façon de penser et sa façon d’agir».

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Invité à commenter, M. De Tilly a répondu ceci: «Pour que des gens aient réagi aussi vertement c’est parce qu’ils ne comprennent pas le français ou ils ont très mal écouté le reportage parce que je reste toujours poli et je suis toujours d’une extrême politesse. Dans un premier temps, s’il y a des gens qui en sont sortis vexés, jeunes ou vieux, hommes ou femmes, je m’en excuse. S’ils considéraient qu’il y avait là quelque chose de vexatoire et que le chapeau leur allait, je suis triste pour eux, mais ce n’était pas là l’objectif.»

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