Chronique|

Monsieur l’ours polaire, pardonnez-nous

Monsieur l’ours polaire, pardonnez-nous. Nous n’étions pas prêts, et peut-être ne le serons-nous jamais, pour vous accueillir en Gaspésie.

CHRONIQUE / Depuis des décennies, nous utilisons vos portraits de familles comme symbole des changements climatiques. Parce que vous êtes spectaculairement intimidant, souverain de ces déserts glacés et majestueux dans vos fourrures. Nous avons tellement associé votre survie aux bouleversements du climat que plusieurs nous réclamaient de nouvelles images. Des plus concrètes, plus proches des gens. Jusqu’à ce que vous deveniez trop proche. Puis qu’on ait à vous abattre.