Chronique|

Enfouissement à Champlain: projet-pilote sur les fines de CRD

Lors de travaux de rénovation, les retailles de gypse du sous-sol, les morceaux de béton de l’ancien patio, les clous et les deux par quatre des murs abattus sont des matériaux qui peuvent encore servir, moyennant quelques transformations par des conditionneurs.

CHRONIQUE / Tout le monde génère des déchets que l’on enfouit (en Mauricie et ailleurs) ou incinère (à Québec par exemple). Dans ces gestes du quotidien que l’on oublie tellement ils sont fréquents, on dépose le sac à ordures dans un bac roulant que l’on tire ensuite sur le bord de rue. Et puis la magie opère: le déchet disparaît. Déchargé de notre problème, il devient celui d’un autre. Mais voilà que les lieux d’enfouissement arrivent au maximum de leur capacité, dont celui de Champlain qui le sera en 2023 s’il n’est pas agrandi. Une question de société s’impose: qu’est-ce qu’on fait ? On continue à croire en la magie ou l’on améliore notre performance?