L’exposition met de l’avant une réflexion sur des enjeux sociétaux, environnementaux et internationaux et recoupe les quatre volets du projet: inclusion culturelle, intergénérationnel, Réconcili’Art et scolaire.
Le Comité de solidarité de Trois-Rivières (CS3R) se dit extrêmement fier de présenter encore une fois un projet qui peut réellement faire une différence. «L’art offre un puissant moyen, non seulement de prendre conscience d’enjeux planétaires, mais aussi de transcender à travers la création le sentiment d’impuissance qui nous habite trop souvent et nous sommes heureux de pouvoir accompagner les jeunes dans ce processus», affirme la directrice générale du CS3R, Valérie Delage.
L’artiste-accompagnateur du projet, Javier Escamilla, souligne l’engagement des participants. «Nous ne sommes pas à l’école pour donner un cours ou pour faire de la discipline; on est là pour éveiller la pensée artistique et ils ont réussi à le réaliser de façon individuelle et collective.»
Des jeunes sensibilisés aux enjeux sociaux
Deux élèves de deuxième secondaire étaient présents pour dévoiler leurs œuvres et ils ont chacun exprimé certaines inquiétudes face à leur futur. Lucas Poudrier, de l’École secondaire Chavigny, est préoccupé par la place de l’argent dans la société. Il a donc créé un mannequin dont le cerveau est remplacé par de l’argent. «Je ne comprends pas pourquoi les gens veulent juste faire de l’argent en exploitant la planète. À la place, ils pourraient en faire, mais en aidant la terre», se questionne-t-il.
Abyguelle Marchand, du Collège de l’Horizon, a quant à elle choisi la cause LGBTQ+ avec une peinture d’une personne à moitié féminine et à moitié masculine. «C’est une cause qui me tient à coeur parce que j’ai plusieurs personnes transgenres dans mon entourage et je trouve ça injuste qu’elles se fassent discriminer parce qu’elles ont une identité différente. Personne ne devrait se faire intimider parce qu’ils sont différents», explique la jeune fille.
Lucas et Abyguelle sont d’accord pour dire que ce projet était à la fois enrichissant et amusant. «J’ai beaucoup aimé voir ma classe s’impliquer dans leurs projets qui mettaient en lumière des causes différentes et qu’ils voulaient vraiment aider à changer les choses», affirme d’ailleurs Lucas.