Les journalistes s’exposent à de grands risques en couvrant les combats à Kharkiv. (AFP, Sergey Bobok/AFP, Sergey Bobok)
CHRONIQUE / Je suis venu couvrir le conflit en Ukraine avec mon vieux sac à dos, sans gilet pare-balles ni casque. Je n’en avais pas sous la main, et je ne voulais de toute façon pas en traîner. Trop encombrants, mais aussi inutiles pour ce que je comptais faire ici : raconter comment la guerre bouleverse la vie des gens, tout en restant moi-même loin des bombes. Or, je viens de passer une bonne partie de la journée à chercher de l’équipement de protection à emprunter pour quelques heures.