Les Services d’accueil de nouveaux arrivants (SANA) de Trois-Rivières (750 000 $), de Shawinigan (524 416 $) et de Maskinongé (83 600 $), ainsi que Développement Mauricie (750 000 $) ont reçu un montant du Programme d’appui aux collectivités, volet 2.
Des sommes qui leur permettront d’avoir des budgets supplémentaires pour réaliser des projets locaux et régionaux visant à promouvoir les relations interculturelles. La région a en effet accueilli des personnes provenant de plus de 60 nationalités différentes au cours des dernières années, principalement des travailleurs spécialisés.
Du côté de Développement Mauricie, la subvention permettra de mettre sur pied un pôle régional de coordination de l’accueil des immigrants. «On va donc regrouper les SANA et toutes les organisations qui ont des mandats dans les entreprises et les communautés pour essayer d’arrimer les actions et de les concerter, précise la directrice, Johanne Caron. On aura du personnel, mais surtout des actions concrètes sur le terrain pour vraiment venir bonifier les actions des partenaires pour les aider à les pousser encore plus loin.»
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Dans les SANA, on compte se servir des montants pour réaliser quelques activités. «Ce sera surtout pour travailler le vivre ensemble pour faire en sorte que les sociétés soient plus accueillantes et plus ouvertes, mais ça permet aussi la rencontre entre les communautés. On pourra travailler avec la communauté de façon beaucoup plus serrée et nous aider à intégrer des personnes», souligne Ivan Suaza, directeur général du SANA de Trois-Rivières.
Du côté de Shawinigan, les montants permettront l’embauche de deux nouveaux employés pour l’organisation d’un camp de leadership interculturel et pour la sensibilisation auprès des partenaires. «J’ai aussi différentes activités qui pourront être organisées durant l’été parce que l’objectif du programme est de faire en sorte qu’il y ait des liens qui soient créés entre la population locale et les nouveaux arrivants», explique la directrice générale du SANA de Shawinigan, Marie-Claude Brûlé.
«On a une liste d’activités. Ce sont surtout des activités d’intégration avec les partenaires du milieu, mentionne Jonner Mina, le coordonnateur du SANA de Maskinongé. On va travailler des projets pour intégrer les nouveaux arrivants à la société.»
De l’aide personnalisée pour les Ukrainiens
Le ministre assure d’ailleurs que le gouvernement est prêt à accueillir les réfugiés ukrainiens qui vont fuir l’invasion de leur pays par la Russie pour venir rejoindre leur famille établie au Québec. Il estime que ces budgets supplémentaires permettront de faciliter leur accueil et leur intégration.
«On aura les ressources financières, mais aussi les intervenants et intervenantes qui vont pouvoir les accueillir, les rencontrer, établir leurs besoins et surtout, leur permettre d’avoir un parcours qui est personnalisé», souligne Jean Boulet.
«Ces personnes-là, qui quittent l’Ukraine en raison du contexte humanitaire actuel, elles auront vécus des traumatismes importants. Il faudra s’intéresser à leur problématique sociale et psychologique, et après ça les accompagner de façon personnalisée pour que les personnes puissent avoir accès à l’assurance-maladie, qu’elles puissent obtenir un permis de conduire et inscrire les enfants à l’école», explique le ministre.
«Toutes nos ressources sont en place pour faire un accueil et une intégration digne de la réputation du Québec à l’échelle internationale, continue Jean Boulet. On veut s’assurer de répondre à leurs besoins humains, sociaux et économiques.»