Valeria, la Russe, avec son mari Dmitri (COURTOISIE, VALERIA/COURTOISIE, VALERIA)
CHRONIQUE / En 2017, quand l’un de ses bons amis a été tué au front en combattant les séparatistes dans le Donbass, Inna Sarjeniouk a décidé que dorénavant, elle ne parlerait plus le russe dans la sphère publique, mais sa langue maternelle, l’ukrainien. «Mon ami était russophone, mais en s’engageant dans l’armée, il avait décidé de devenir ukrainophone.»