Polluer ou ne pas polluer, si telle était toute la question, le choix serait très simple. Après tout, personne ne veut des problèmes qui planent sur notre environnement, personne ne tient à être partiellement responsable de catastrophes naturelles meurtrières et personne n’espère que la fin du monde arrive bientôt. Malheureusement, en pratique, manger strictement végane, strictement bio, strictement local et strictement en vrac peut s’avérer plutôt ardu, déjà que c’est difficile de s’y retrouver parmi tous ces termes.
Par contre, cela ne devrait pas être une excuse pour fermer les yeux et se croiser les bras. Si nous voulons que la nature continue de nous nourrir, il est de notre responsabilité de faire des efforts pour la préserver. Nous avons tous et toutes le pouvoir d’agir sur notre assiette, il suffit de savoir comment faire. C’est pourquoi j’ai tenté de rassembler les meilleures astuces pour subvenir à nos besoins alimentaires sans (trop) détruire nos écosystèmes.
J’ai d’abord essayé de tout condenser en un seul article, cependant, comme j’aime écrire des contenus détaillés et que celui devenait un peu trop long, j’ai dû le diviser en plusieurs sections. Ce texte sur les avantages de la cuisine est donc le premier d’une série sur l’alimentation.
Même s’il est vrai que tous les aliments polluent dans une certaine mesure, l’impact varie énormément d’un mets à l’autre. Par exemple, lors de sa production, un kilogramme de viande de bœuf émet en moyenne plus de 31 fois plus de gaz à effet de serre qu’un kilogramme de tofu.
Par ailleurs, produire un kilogramme de noix nécessite en moyenne près de 10 fois plus d’eau potable qu’un kilogramme de baies et de raisins. Pour vous aider à visualiser les différences d’impacts entre divers produits alimentaires, le lien suivant propose des graphiques simples à comprendre. Bien qu’il soit en anglais, ce site est facile à traduire avec des sites de traduction.
Le meilleur moyen de s’assurer que nos mets sont faits des ingrédients les plus écologiques possible, c’est sans aucun doute de les préparer soi-même. Remplacer la viande par des légumineuses ou de la fausse viande et manger des plats faits d’ingrédients locaux et biologiques s’accomplit beaucoup plus aisément lorsque nous concevons nos repas de A à Z. Ainsi, pourquoi se contenter de prendre le moins pire des produits préparés quand nous avons l’opportunité de créer bien mieux?
Sans oublier que, contrairement aux recettes déjà toutes faites qui sont généralement suremballées, nos recettes maison génèrent une quantité considérablement moindre de déchets, surtout lorsque nous privilégions les épiceries en vrac aux épiceries traditionnelles. Considérant que, selon l’Agence de protection de l’environnement des États-Unis, près de la moitié des 258 millions de tonnes de déchets municipaux solides produits aux États-Unis étaient composés de produits et d’emballages alimentaires, il semble évident que nos dépotoirs auraient bien besoin d’un régime minceur sans emballages individuels à base de délicieuses brioches à l’érable et de savoureuses lasagnes crémeuses faites maison.
En plus de ces avantages environnementaux, le fait de prendre quelques minutes le soir ou la fin de semaine pour cuire des pâtes ou du couscous, couper des légumes et mélanger le tout avec de la sauce, des épices et une source de protéine apporte aussi des bénéfices remarquables sur notre santé et sur nos finances sans compromettre la qualité des saveurs de nos assiettes.
Au contraire, cuisiner davantage nous permet de découvrir des recettes inédites et de varier notre menu comme bon nous le semble. Où d’autre près de chez nous pouvons-nous trouver des brochettes de tortellini au pesto que dans le confort de notre cuisine? À mon avis, tout goûte meilleur quand ça sort du four. Croyez-moi, ça vaut vraiment le coup d’essayer.