Son amputation congénitale à la jambe droite qui s’est faite alors qu’elle était enfant l’a poussée à s’inscrire tôt au Programme pour enfants amputés (Les Vainqueurs), qui lui a permis d’obtenir de l’aide financière et du soutien moral. Ainsi, en tant que membre, elle a pu assister avec ses parents à des séminaires régionaux informatifs sur les réalités des personnes amputées.
Dans ces apprentissages, on note les dernières innovations en ce qui concerne les membres artificiels et les aides techniques, la manière de gérer l’intimidation en rapport avec cette condition physique en plus d’interactions avec les autres personnes amputées.
«Grâce aux gens qui appuient l’association, j’ai pu recevoir des prothèses adéquates pour faire différentes activités, comme la course ou la randonnée. Le fait aussi d’avoir pu rencontrer d’autres personnes amputées et d’avoir échangé avec elles a été très bénéfique pour moi. J’ai pu prendre conscience que je n’étais pas seule à vivre avec une amputation. Aujourd’hui, je travaille, je suis autonome et je peux vivre mes rêves sans limite!», souligne la jeune femme de 22 ans.
Rappelons que la création du Service des plaques porte-clés s’est faite en 1946 pour assurer des salaires compétitifs aux vétérans amputés qui revenaient au pays et pour offrir un service au reste de la population. Depuis le début, 1,5 million de propriétaires de trousseaux de clés ont pu les retrouver grâce au service.
Aujourd’hui, des emplois sont encore générés par le biais de cette initiative à des personnes amputées ou vivant avec d’autres handicaps.
Pour en savoir davantage sur l’organisme, il est possible de consulter le site Internet.