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CIAFT: des métiers d'avenir pour les femmes du Québec [VIDÉO]

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Depuis quelques années, notre société s’améliore en devenant plus inclusive. Mais quelques secteurs d’activités, où les emplois sont majoritairement masculins, résistent encore à l’intégration des femmes. Par chance, de plus en plus de travailleuses brisent les stéréotypes et pratiquent des métiers qui les passionnent. Mais tout n’est pas gagné. La sensibilisation demeure le principal cheval de bataille du Conseil d’intervention pour l’accès des femmes au travail (CIAFT), particulièrement en contexte de pandémie et de pénurie de main-d’œuvre.


Encore quelques embuches

L’organisme vous le dira, au moment de faire des choix professionnels, les femmes n’envisagent pas toutes les possibilités qui s’offrent à elles pour diverses raisons, entre autres par manque de connaissance des métiers. Lors de l’intégration des femmes dans les milieux de travail, il y a aussi des difficultés, malgré des efforts intéressants dans plusieurs secteurs. De plus, les obstacles à l’accès et à l’intégration déjà présents ont été exacerbés par le contexte pandémique.

Un service novateur: la ligne femmes.métiers.avenir

Le CIAFT a mis en place une ligne d’accompagnement sans frais, en partenariat avec les 16 organismes spécialisés en développement de la main d’œuvre féminine du Québec, afin de soutenir les femmes dans leur choix de carrière et leur recherche d’emploi. Accessible partout au Québec, la ligne 1 833-381-3955 permet aux femmes d’être écoutées et accompagnées dans leurs démarches vers un emploi qui leur convient. Ce service vise à encourager leur accès, leur intégration et leur maintien en emploi dans les secteurs d’avenir et de la construction. Il a été créé avec le soutien du Secrétariat à la condition féminine, dans le cadre du Plan d’action pour contrer les impacts sur les femmes en contexte de pandémie du gouvernement du Québec.

Soudeuse, camionneuse, peintre en bâtiment, informaticienne, voilà quelques exemples de métiers où les femmes sont très minoritaires. Pourtant, dans bon nombre de ces secteurs, les perspectives d’emploi sont élevées et les conditions de travail, avantageuses.

Témoignages

Alyson, tuyauteuse

Pourquoi je fais ce métier? Bien honnêtement, c’est que j’adore le travail concret, manuel. Jamais je n’ai regretté mon choix. Dernièrement, j’ai même obtenu mes cartes de compagnon. J’en suis très fière.


Alyson, tuyauteuse

Émilie, camionneuse

Ça faisait 10 ans que je faisais le même travail, j’ai eu le goût de changer d’air. Moi, j’adore l’asphalte. J’adore conduire. La liberté que me procure cet emploi est fantastique. Maintenant, j’aspire à devenir une conductrice de machinerie lourde. Ce n’est pas conventionnel, mais je suis heureuse, et c’est ça qui compte.

Émilie, camionneuse

Martine et Simon

Martine, une jeune femme de 22 ans qui venait de terminer son D.E.P., a postulé un emploi de mécanicienne chez Simon, un concessionnaire automobile. Ayant besoin de main d’œuvre, Simon n’a pas hésité une seconde à l’embaucher. Bien qu’il ait soutenu Martine, son intégration fut ardue. Un travail a dû être fait au sein de l’équipe pour désamorcer des préjugés.

Des entreprises comme celle de Simon ont besoin de modifier certaines pratiques afin de devenir des employeurs de choix auprès des femmes et favoriser leur intégration, par exemple en offrant des mesures de conciliation travail-famille et en assainissant le climat de travail. Les entreprises peuvent utiliser la ligne d’accompagnement pour obtenir de l’aide dans la mise en place de tels changements.