De midi à 21h, une soixantaine de garçons sont passés à tour de rôle pour obtenir une nouvelle tête, tout en ayant accès à des jeux, des ballons et même des hot dogs pour accompagner l’évènement. M. Bélizaire n’en est pas à sa première action du genre, alors qu’il connaît le quartier depuis un bout déjà, soit depuis le début de la pandémie.
«On a apporté des ballons, des frisbees, on a joué avec les enfants, on a apporté des hot dogs, on a juste passé du temps avec eux. […] On est débarqués dans un quartier et on a fait des sourires», a soulevé l’instigateur du projet, qui avait déjà apporté des chocolats à Pâques et s’était même présenté à l’Halloween.
Il y avait également de la musique orchestrée par Joe Veronneau pour mettre l’ambiance dans la place, créant un évènement rassembleur et heureux pour tout le monde présent. En même temps que d’avoir du plaisir, les notions de partage et de respect ont été mises de l’avant en mentionnant d’emblée que les jouets étaient disponibles pour tous, mais qu’à la fin de la journée, il fallait les remettre au bon endroit, soit dans le bac fabriqué pour l’occasion par Trifecta Construction.
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«Le monde avait peur que ça se fasse voler, donc on a donné des consignes aux enfants qui étaient là. C’est de créer un lien de proximité avec eux et les gens du quartier pour avoir un impact. Ce ne serait pas pareil si je le faisais partout», a mentionné Don Jon Beli.
Quant à l’entreprise We run the town de Trois-Rivières, dont le propriétaire est un ami de Jonathan Bélizaire, elle s’est impliquée, pour sa part, avec la présence de leur photographe, Sébastien Salois qui a capturé des moments de la journée pour promouvoir l’action au sein de sa communauté.
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Le but en organisant ce type d’activités n’est pas de les déployer à grande envergure, mais plutôt d’établir des liens de confiance avec les jeunes pour continuer de les rendre heureux à travers ce genre d’actions. Une amie qui exerce la profession de travailleuse sociale était d’ailleurs sur place de son propre temps pour veiller au bon fonctionnement et assurer la sécurité des jeunes.
«Il y a un garçon qui avait une paire de souliers troués, mais pas juste pour dire qu’il allait les changer à la fin de l’été. D’après moi, ça faisait deux ans qu’il devait les changer. Je l’ai pris seul, je lui ai parlé et le lendemain, je lui en ai trouvé des nouveaux. lIs étaient un peu grands, mais il était tellement content de repartir avec», a confié Don Beli, qui souhaite aider de plus en plus de jeunes au fil du temps.
D’ailleurs, la journée devrait se reproduire dans un mois et demi environ juste à temps pour la rentrée scolaire, afin que les enfants puissent avoir une coupe de cheveux fraîche pour commencer l’école. «Cette fois, je voudrais aussi faire appel à des esthéticiennes pour que les filles puissent se faire les ongles, un petit quelque chose qui puisse leur faire plaisir», d’ajouter l’organisateur.