«On offre un service d’affichage de postes chez IDE Trois-Rivières sur nos sites. On a constamment 280, 300 postes, tous secteurs confondus, et au fur et à mesure qu’ils sont comblés, on en a un nombre toujours équivalent qui rentre», a indiqué le directeur général, Mario De Tilly.
D’ailleurs, sur la plateforme Travailler à Trois-Rivières, une section dédiée à l’industrie touristique a été créée. En collaboration avec Trois-Rivières Centre, des capsules vidéo s’adressant aux jeunes seront diffusées sur les réseaux sociaux. À cela s’ajoutent des campagnes numériques et un article de blogue sur les emplois de rêve en tourisme.
«On se les arrache, les jeunes. Tous les moyens sont bons. Des nouveaux joueurs dans le secteur de la restauration n’ont eu d’autre choix que d’engager des cuisiniers qui viennent de l’extérieur. De plus en plus, on draine du côté de Montréal, Québec, c’est quelque chose qu’on voit maintenant fréquemment», fait-il savoir.
Selon lui, le marché de l’emploi mauricien ne peut plus s’approvisionner en termes de candidats. «On a atteint des seuils limites de disponibilité au niveau du personnel. Pour combler les postes, ça vient de l’extérieur», ajoute M. De Tilly.
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À l’Auberge Godefroy, de Bécancour, on se félicite d’avoir conservé au moins 90 % du personnel, malgré la pandémie. «Il y a une personne de plus ou un congé de paternité ici et là. On est très privilégié comparativement à mes amis hôteliers et restaurateurs qui cherchent beaucoup encore. Nous, en tant que tel, ça va très bien, on n’est pas à plaindre», confie la vice-présidente et directrice générale, Marie-Eve Boisclair.
Déjà, l’été dernier, avec un premier déconfinement marqué par la réouverture des salles à manger à la mi-juin, «on avait repris un erre d’aller».
«On avait des très hauts taux d’occupation en 2019. L’été 2020 a été phénoménal et on s’attend encore à plus, mais ça va être difficile faire plus parce qu’en août, on avait fini à 98,9 % d’occupation. On s’attend vraiment à ça. Même juin va finir très fort et au rythme où vont les réservations, on va finir pratiquement complet tout le mois de juillet également», se plaît-elle à souligner.
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Même lundi dernier, l’établissement affichait complet. «Juste à la réception, pour les vacanciers, je roule à trois ou quatre réceptionnistes par jour. On a beaucoup de groupes qui ont pris du retard pour les rencontres. C’est fou, ça roule énormément. On est très heureux», poursuit Mme Boisclair.
Le Brasier... en feu de nouveau
Après avoir été au coeur de diverses initiatives pour stimuler l’industrie de la restauration depuis le début de la pandémie, le copropriétaire du Resto-Bar Le Brasier 1908, Yves Beaudoin, fête les trois ans d’existence de son restaurant avec plein d’espoir.
«Le troisième anniversaire est spécial parce que ça coïncide avec la relance et le défonfinement et la zone verte. Le 22 juin 1908, ça a pris beaucoup de résilience aux Trifluviens et nous autres, on a vraiment l’impression qu’après trois ans, on a fait preuve aussi de beaucoup de résilience parce que nos premiers six mois, on a opéré dans des travaux de construction et de rénovation, et notre dernière année, on a travaillé avec la pandémie», raconte celui qui se dit «fier d’être passé à travers toutes ces épreuves».
D’ailleurs, par rapport à l’incendie de 1908, Le Brasier vient de lancer une bière, en collaboration avec la microbrasserie À la Fût, la Jos Duval, en référence à «celui qui avait l’écurie louable où les enfants ont mis le feu».
Et ce n’est pas la seule nouveauté que son équipe met en place pour marquer «ce virage de la relance»: ouverture sept jours sur sept, duo jazz les vendredis soirs et points récompenses.
«On a eu un bon été l’année passée, mais je sens une différence dans la bonne humeur des gens. En gros, c’est extrêmement positif. Pour la première fois, nos volumes ressemblent à ceux visés normalement.
Et parallèlement, l’hôtel Delta est aussi, dit-il, en augmentation d’achalandage. Et avec l’arrivée de l’été, la clientèle affaires laisse place à la clientèle estivale. «Ce qu’on avait comme clients la semaine, ça se déplace plus le week-end pour l’événementiel», fait remarquer M. Beaudoin par rapport au restaurant.
Ce qui ne l’empêche pas de constater une reprise du tourisme d’affaires. Il donne l’exemple de l’Association québécoise des loisirs municipaux dont la conférence annuelle aura lieu les 6 et 7 octobre avec «une centaines de personnes en virtuel, mais 150 en présentiel».
«Un centre de congrès, ça roule 12 mois par année. Pour le resto, les gros mois étaient octobre, novembre, décembre, février, mars et avril», souligne-t-il.
Que reste-t-il des projets lancés durant la crise sanitaire? «Il y a encore des repas pour Moisson Mauricie et la terrasse Saint-Lau va être là encore cette année, en juillet et août. Les gens ont adoré le spot. On revient avec la formule», conclut celui qui ne manque pas de signaler que le stationnement du Brasier est gratuit, intérieur comme extérieur.