La pandémie nous a forcé à revoir de nombreux aspects de nos vies à commencer par la chaine d’approvisionnement alimentaire. Plusieurs en ont profité pour faire le pas vers le jardinage et encourager l’achat local. Qu’on se le dise: la traçabilité est aussi un outil permettant d’améliorer la rapidité d’intervention dans les cas d’urgences sanitaires, d’assurer une meilleure protection de la santé publique et animale et de limiter les répercussions économiques négatives d’une crise sanitaire sur le secteur agroalimentaire.
Et voilà qu’on s’est tous mis à rêver d’autonomie alimentaire. Faudrait-t-il revoir les quotas d’exportations et garder nos aliments chez nous ? Dans certains domaines, on produirait suffisamment pour se nourrir de produits d’ici. Mais une bonne partie est encore aujourd’hui exportée à l’extérieur et ce qu’on consomme, à l’inverse, vient d’ailleurs. Et si la révolution débutait maintenant ? Projet personnel, projet de société, mode de vie ?
Le rêve est un puissant moteur.
GASPILLAGE ALIMENTAIRE, NON MERCI !
Au Canada, jusqu’à 40% de la nourriture produite est perdue ou gaspillée. De cette part, 30% ne se rend même pas sur les tablettes et 47% est jetée par le consommateur.
Source : Équiterre: gaspilage alimentaire… non merci !