UQTR: lancement de la bière 1969 du projet Ma bière de session

Theo Devèze, étudiant en biologie, Alycia Martel, étudiante en administration, Francyn Laquerre, coordonnatrice au Carrefour entrepreneuriat et innovation Desjardins de l'UQTR, Ozali Obomsawin, étudiante au baccalauréat en arts visuels, Jeremy Burns, étudiant en administration des affaires. Mathieu Martin, directeur communication et marketing Le Temps d'une Pinte et Valerie Baril-Sabourin, coordonnatrice bourse et projets spéciaux à la fondation de l'UQTR.

Un groupe d’étudiants de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) en collaboration avec la microbrasserie Le Temps d’une Pinte lance la bière 1969 de type white stout dans le cadre de la cinquième édition du projet Ma bière de session. Du café non torréfié et de l’essence de mélilot, une fleur sauvage du Québec qui ajoute une touche sucrée, composent le produit.


Le tout est organisé par le Carrefour d’entrepreneuriat et d’innovation Desjardins (CEI) avec la Fondation de l’UQTR. Du montant total des ventes de la bière, 10 % sera remis dans une bourse entrepreneuriale afin de soutenir un projet étudiant de l’université. Dans le but de rester le plus local possible dans toute la création du produit, l’entrepreneuriat durable était la ligne directrice du projet.

«La seule chose qui ne l’est pas, c’est le café bolivien, mais on s’est assurés qu’il soit éthique et équitable», soutient l’étudiante en administration impliquée dans le projet, Alycia Martel. Les valeurs environnementales étaient au cœur des intérêts des étudiants.



La bière white stout nommée 1969.

Trois autres jeunes ont contribué à l’élaboration de la bière, soit Jeremy Burns, Ozali Obomsawin ainsi que Théo Devèze. Provenant tous de domaines d’études différents, ils ont pu partager leurs connaissances et unir leurs forces pour arriver à un produit final qui les représente. «On voulait, par la bière, représenter un cinq à sept étudiant festif, tout en se rappelant le matin et le midi avec le café», raconte l’étudiante en administration.

De la saveur à l’étiquette

Au cours du processus de création, les étudiants ont eux-mêmes élaboré la saveur de la bière, la sorte, le nom et l’étiquette du produit, tout en suivant les conseils de l’équipe de la microbrasserie Le Temps d’une pinte. Le choix du nom s’est avéré plutôt difficile pour l’équipe, s’arrêtant finalement à 1969, en raison de l’année de création du réseau universitaire.

«Le but ultime est toujours de vendre la bière au final. Parfois, les étudiants avaient des idées de grandeur et on était là pour leur faire part de ce qui se fait réellement sur le marché et de ce qui est plus vendeur», a rapporté le responsable marketing de la microbrasserie, Mathieu Martin.

En raison de la pandémie, le groupe d’étudiants n’a pas pu se déplacer ensemble à la microbrasserie le temps d’une journée pour visiter. Des plages horaires étaient désignées pour chacun d’entre eux afin de leur permettre d’y aller quand même. «J’ai appris énormément au niveau du brassage, des mariages de saveurs et du procédé d’illustration et d’étiquetage d’une bière. Je n’avais jamais eu accès au backstage d’une microbrasserie et j’ai absolument adoré l’expérience», retient l’étudiante en arts visuels, Ozali Obomsawin.

La bière, dont l’emballage rappelle la couleur d’un latté, sera disponible dans plusieurs détaillants de la Mauricie, tels que des épiceries et des dépanneurs qui tiennent des bières de microbrasserie, ou encore directement chez son fabricant, Le Temps d’une pinte, ainsi qu’à la Chasse-Galerie.