Deux professeurs de l’UQTR au sein d’une étude sur l’entrepreneuriat

Les professeurs à l’École de gestion de l’UQTR, Étienne St-Jean et Marc Duhamel.

Les professeurs à l’École de gestion de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) Étienne St-Jean et Marc Duhamel ont présenté les résultats d’une analyse des écosystèmes entrepreneuriaux du Global Entrepreneurship Monitor réalisée en 2019. Cette étude a permis de mettre en lumière l’écosystème de Montréal, qui se situe au premier rang comme étant le plus dynamique au monde.


Il s’agit de la septième analyse des professeurs qui sont également chercheurs à l’Institut de recherche sur les PME (INRPME) de l’UQTR.

La comparaison des écosystèmes entrepreneuriaux est basée sur dix piliers pour en faire l’évaluation, soit l’infrastructure, la demande, le réseautage, la culture, le talent, les savoirs, les services de soutien, le financement, le leadership ainsi que les institutions. En regard de ces facteurs, Montréal est donc le plus dynamique en comparaison avec l’Alberta, Sao Paulo, Madrid et Abu Dhabi.



Le directeur Innovation et Andragogie à l’École des entrepreneurs du Québec, André Menand, croit que la grande variété de ressources disponibles pour les entrepreneurs peut devenir complexe pour ceux qui souhaitent s’y référer.

«Trop c’est comme pas assez. C’est difficile de s’y retrouver et de faire des choix pour son entreprise», a-t-il émis lors d’une conférence de presse, vendredi midi.

Une hausse de l’entrepreneuriat émergent

Les chercheurs ont également pu constater qu’au Québec, en 2019, l’entrepreneuriat émergent était à son apogée depuis 2013.

C’est grâce à l’évaluation des principaux indicateurs de l’entrepreneuriat au Québec, tels que les intentions entrepreneuriales de la population ainsi que l’activité des entreprises émergentes, qui a permis cette conclusion.



La principale motivation des gens qui démarrent une entreprise est la volonté de faire une différence dans le monde, ce sont en effet 74,1 % d’entre eux qui le font pour cette raison. En comparaison, 54,1 % de ces mêmes personnes le font pour créer une grande richesse.

Le directeur général du Mouvement des accélérateurs d’innovation du Québec, Louis-Félix Binette, croit qu’il y a un juste milieu à aller chercher.

«C’est un peu inquiétant de voir que le pourcentage entre les deux est aussi éloigné. Si on veut changer le monde, il faut aussi avoir la motivation d’inventer un modèle d’affaires qui va permettre de faire des revenus pour le faire», a-t-il soutenu.

Le retard dans la présentation de ce rapport est expliqué par l’arrivée de la pandémie.

Pour l’année 2020, une autre étude sera révélée qui permettra de constater les conséquences de la crise sanitaire sur l’entrepreneuriat.