Le premier chapitre d’une série de trois sera offert à la manière d’un cadeau de Noël qui perdurera dans le temps. Cet événement a été tourné entièrement à l’église St-Zéphirin de La Tuque.
«La COVID nous a fait perdre quelques repères. Avec la présentation de ces chapitres, je souhaite offrir bien plus qu’un simple divertissement. Je souhaite aussi qu’on puisse nous rappeler de ces petits rituels où on peut se raccrocher à quelque chose de nourrissant pour l’esprit», commente Philippe Sly, chanteur et directeur artistique du projet.
«Noël est habituellement un temps de regroupement. On espère que ce projet va être une façon de se rattacher à nos racines», ajoute-t-il.
Cinq musiciens professionnels, des quatre coins du Canada, ont participé au projet au cœur de l’église Saint-Zéphirin qui abrite un orgue Casavant construit en 1962. La Latuquoise Laurianne Fillion, récipiendaire du premier prix lors de la dernière édition de la finale locale de Secondaire en spectacle, a aussi participé à titre d’invitée.
Il y aura trois chapitres. La Prophétie sera diffusée le 24 décembre 2020, La Passion le 31 décembre et Le Message le 7 janvier 2021.
De grands classiques du 17e et du 18e siècle composés notamment par Handel et Bach seront offerts dans le cadre de ces chapitres. Philippe Sly chante principalement en anglais et en allemand. La musique classique sera également à l’honneur puisque des solos musicaux seront présentés par les musiciens et solistes.
Une prouesse technique
Trois jours de tournage ont été nécessaires afin de permettre au Complexe Multimédia de capter plus de 60 minutes de matériel vidéo. Au total, ce sont quatre caméras qui ont été utilisées afin de capter les images, ainsi que 49 projecteurs, 20 ampoules sur pied et une quarantaine de lampions afin d’éclairer l’église et de la montrer sous un autre jour.
«Le tournage a été réalisé dans les règles de l’art en respectant toutes les mesures sanitaires. […] Chapeau à toute l’équipe du Complexe culturel qui travaille hors de sa zone de confort depuis plusieurs mois, avec passion, débrouillardise et créativité», a conclu Marie Pierre Mailhot, directrice générale et artistique du Complexe culturel Félix-Leclerc.