«Il y avait des gens d’un peu partout dans le monde, des États-Unis, du Japon, de la Pologne, de l’Allemagne… On n’a pas rencontré nos compétiteurs parce que c’était en ligne, mais on savait qu’il y avait des joueurs d’expérience […] Il y avait de très bons joueurs. Je suis encore surpris qu’on soit arrivé à les battre», lance-t-il.
Guillaume Lamontagne l’avoue, il s’agit de la compétition la plus relevée qu’il a faite jusqu’à maintenant.
«Le fait que ce soit en ligne, ça amène des énigmes un peu différentes. Il n’y a pas beaucoup d’énigmes physiques évidemment. C’est plus de la résolution mentale. Ça a amené une dimension plus mathématique si on veut. Il n’y avait pas beaucoup de textes pour éviter d’avoir un degré de difficulté variable au niveau de la langue», explique-t-il.
L’équipe canadienne a terminé le jeu en moins de 50 minutes pour rafler les grands honneurs et un «tour du monde virtuel des jeux d’évasion».
«Ils vont nous offrir un jeu en ligne par continent. On n’a pas encore la liste, mais ça devrait être 4 ou 5 jeux d’évasion en ligne partout dans le monde. Ça va être le fun.»
Guillaume Lamontagne, et ses coéquipiers, David Boivin-Lafleur, Gilles Duchesne et Frédéric Bérubé, s’étaient préalablement classés dans le top 10 lors de l’étape de qualification sur plus de 700 participants. Les 100 premières équipes pouvaient accéder à la finale.
«On s’est classé 7e dans les qualifications, on ne savait pas trop à quoi s’attendre, on était un peu surpris. En même temps, on était super content et à partir de là, on s’est entraîné pour la compétition. On s’est donné comme défi de bien performer en finale», raconte-t-il.
Pour bien s’illustrer, ils ont tenté de raffiner leur technique de communication entre eux.
«On a fait d’autres types de jeux d’énigme en ligne. Évidemment, ce n’était pas exactement la même chose, mais ça nous a permis de créer une dynamique d’équipe qui nous permettait de bien communiquer», explique-t-il.
Il faut dire que le jeune homme de 35 ans est un habitué de ce type de jeu. Avec ses coéquipiers, ils cumulent près de 200 jeux d’évasion de compléter en personne.
«On n’a jamais vraiment joué ensemble dans de vraies salles, mais on a fait plusieurs jeux ensemble en ligne depuis le début du confinement».
Maintenant, les quatre coéquipiers pourraient bien être tentés d’aller défendre leur titre en personne lors de la prochaine édition… si c’est possible.