D’après le même baromètre, c’est aussi la ville du Québec où acheter un bien immobilier est le moins cher, avec un prix médian de la transaction de 212 412 $, contre 162 892 $ il y a un an.
Au Québec, les prix de l’immobilier ont bondi de 18 % au cours de la même période et ce, en dépit de la COVID-19. Ainsi, en septembre 2020, le prix moyen d’une transaction s’y est établi à 397 445 $.
«Alors que l’année 2020 représente d’ores et déjà une période noire pour l’économie québécoise et canadienne de manière globale, le marché immobilier semble plus que jamais une valeur refuge. En effet, alors que le confinement du printemps a forcé une majorité de citoyens à rester chez eux, il a pu naître une prise de conscience sur l’importance d’avoir un logement agréable à vivre», commente Antoine Fruchard, expert en assurance et directeur en chef chez Hellosafe.ca.
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«De fait, loin de chuter, les transactions ont continué à augmenter, dans la droite lignée des années précédentes. Quant aux prix des biens immobiliers, ils ne semblent pas connaître la crise, et continuent d’augmenter en dépit des circonstances moroses du moment. Ainsi, il y a fort à parier que les investisseurs continueront dans les années à venir à placer leur argent dans la pierre», renchérit-il.
D’ailleurs, le président du Club d’investisseurs immobiliers du Québec, Yvan Cournoyer, confirme que «Trois-Rivières se comporte très bien».
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«Il y a de la frénésie à Trois-Rivières et il y a même de la surenchère. J’ai eu écho de plusieurs personnes et des courtiers aussi qui m’ont dit que ça part plus cher que le prix demandé parce que le monde en redemande. Parfois, une maison arrive sur le marché et il y a comme cinq, six offres d’achat qui se présentent», rapporte-t-il.
Selon lui, «ça va continuer à être bon en 2021 parce que les taux d’intérêt influencent beaucoup la donne et ils devraient demeurer bas».
Tout comme il a entendu dire par des courtiers trifluviens que plusieurs personnes de Montréal faisaient des acquisitions, le prix y étant «vraiment beaucoup plus abordable».
D’autant plus que «le développement du télétravail permet d’envisager plus facilement un investissement hors des grands centres économiques au profit des banlieues et des couronnes plus éloignées».
Par ailleurs, cet investisseur immobilier souligne que les maisons intergénérationnelles, qui représentent moins de 5 % du marché, sont de plus en plus populaires, comme en témoigne une augmentation des ventes et conversions de près de 30 % au Québec au cours de la dernière année.
«Les gens ont besoin de rapprochement, mais surtout, de partager les coûts», fait-il remarquer.
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À Trois-Rivières, celui-ci croit que des opportunités d’affaires vont se présenter l’an prochain dans les environs du cégep et de l’université alors que la clientèle étudiante occupe moins les logements en temps de COVID-19.
«Il va avoir quelques vendeurs dans ce secteur-là, des belles opportunités pour les investisseurs. Il y en a qui ont des immeubles payés, que ça fait longtemps qu’ils ont, et qu’ils vont laisser aller pour moins», prédit celui qui a étudié à Trois-Rivières pendant trois ans.