Biennale nationale de sculpture contemporaine: plus courte mais presque intégrale

La directrice artistique de la Biennale nationale de sculpture contemporaine Audrey Labrie assure que l’événement aura bel et bien lieu cet été.

Trois-Rivières — La 9e édition de la Biennale nationale de sculpture contemporaine de Trois-Rivières, ralentie par le confinement lié à la COVID-19 a été relancée par l’annonce de la réouverture de musées et salles d’exposition trifluviennes. Prévu pour être présenté entre le 26 juin et le 11 septembre, l’évènement devrait probablement se dérouler du milieu de l’été jusqu’au 11 septembre et ce, presque dans son intégralité. Comme tout n’a pas été finalisé avec chacun des lieux d’exposition, les paramètres présentés par la directrice artistique Audrey Labrie demeurent encore un peu flous mais au moins, les contours se dessinent.


«On est vraiment contents que le gouvernement ait compris que la culture, c’est primordial. Nous avons fait le suivi avec chacun de nos artistes invités dès le début de la pandémie parce qu’on voulait poursuivre notre préparation pour que l’évènement ait lieu, en numérique ou en présence physique. Il n’était surtout pas question pour nous de ne pas payer nos artistes invités.»

«Pour ce qui est de l’ouverture, on est en pourparlers avec chacun des lieux d’exposition pour ouvrir au milieu de juillet ou, au plus tard, au début du mois d’août. On ne peut pas être plus précis parce que les gens ne sont pas tous au travail en même temps. C’est certain qu’on va ouvrir nos portes au milieu de l’été avec les nécessaires mesures de distanciation.»



«Tous nos artistes ont été en mesure de réaliser leurs œuvres bien que certains aient pris du retard avec les ateliers qui ont dû fermer.»

La majorité des évènements extérieurs auront aussi lieu. «Par contre, de préciser la directrice artistique, certains évènements impliquant des rassemblements ont dû être abandonnés mais on prépare néanmoins un grand slam poésie qui sera probablement offert sous forme numérique parce que c’est une constante dans notre programmation d’avoir des événements rassembleurs comme l’avaient été Urbaloko en 2016 et Trajectoire/territoires en 2018.

«La Biennale sera globalement écourtée par rapport à sa forme initiale parce qu’on conserve la date de clôture du 11 septembre bien qu’on pourrait peut-être profiter de certains lieux d’exposition qui ont une plus grande marge de manoeuvre pour allonger la présentation de certains éléments comme le projet de La famille Plouffe au Musée POP, par exemple. Ça reste à confirmer.»

La direction de la BNSC espère être fixée sur la date officielle d’ouverture d’ici deux semaines. L’évènement qui se déploiera sous le thème de Croire, sera présenté dans cinq lieux d’exposition différents (Galerie d’art du Parc, Centre d’exposition Raymond-Lasnier, Musée POP, Musée Pierre-Boucher et Atelier Silex avec des expositions parallèles à l’Atelier Presse Papier, à Boréalis, à l’Espace Pauline-Julien et à la Galerie r3 de l’UQTR.