J’ai donc logé une plainte et voici la réponse que j’ai reçue: «Le transport en commun de la STTR est un transport collectif, il se doit de répondre à l’ensemble de la population, les jeunes comme les personnes âgées, les travailleurs comme les étudiants. L’objectif de l’exercice est d’améliorer la performance et l’attractivité du réseau à court et à long terme.»
Il paraît que ce nouveau réseau va contribuer au développement durable, à la vitalité économique et à l’inclusion sociale.
L’extraordinaire consultation de la population s’est faite lors de journées portes ouvertes en 2017 et par un sondage web auquel ont répondu 1172 citoyens.
La Société de transport de Trois-Rivières (STTR) a décidé que le terminus serait au carrefour du savoir (comprendre l’Université du Québec à Trois-Rivières) en raison, affirment-ils, de la très grande affluence à cette institution.
J’utilise souvent ce parcours et je n’ai jamais vu une horde d’étudiants prendre d’assaut les autobus. Les seuls qui l’utilisent sont les étudiants étrangers. Les autres possèdent des voitures. Pourquoi les stationnements de l’Université et du Cégep débordent-ils?
Que font-ils des personnes âgées ou à faibles revenus qui habitent les premiers quartiers et qui sont laissées pour compte? Elles n’ont qu’à marcher et attendre aux arrêts sans abribus par tous les temps.
Après tout elles ne se défendront pas longtemps et se résigneront.
Le conseil municipal est étrangement silencieux à ce sujet. Le conseiller municipal de mon district promettait une meilleure accessibilité au transport en commun pour les gens des premiers quartiers. Il est maintenant invisible. Devrait-il se rappeler que les personnes âgées entre 18 et 34 ans votent très peu!
Quel gâchis que ce nouveau réseau!
Carolle Hamelin
Trois-Rivières