Le Comité consultatif du travail et de la main-d’œuvre célèbre ses 50 ans. Cet organisme paritaire stratégique est unique au Canada: les plus grandes associations patronales et syndicales y sont représentées et y travaillent en collégialité pour orienter et soutenir l’action de mon ministère en matière de travail et de main-d’œuvre. Je tiens donc à saluer cet anniversaire important dans l’histoire du Québec.
C’est en 1968 que Maurice Bellemare, alors ministre du Travail, a créé le Conseil consultatif du travail et de la main-d’œuvre (CCTMO) à la suite de démarches de Louis Laberge, président de la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ), et de Marcel Pépin, président de la Confédération des syndicats nationaux (CSN).
Toujours à la suggestion des leaders syndicaux, une organisation patronale représentative a été créée, le Conseil du patronat du Québec (CPQ), après la fusion de différentes associations sectorielles. On peut dire que cela a bien mis la table pour que le Comité soit une organisation paritaire équilibrée, favorisant des relations de travail harmonieuses et encourageant les consensus entre les parties.
RÔLE CONSEIL
Depuis 50 ans, le Conseil, devenu le Comité en 1996, a été à l’avant-plan de nombreux progrès réalisés au Québec.
Il a notamment été un acteur important des lois sur l’industrie de la construction, sur les normes du travail, sur la santé et la sécurité du travail et plus encore.
Son rôle consiste notamment à produire des avis pour moderniser nos lois du travail. Il recense les pratiques innovantes tant au Canada qu’à l’international et soutient mon ministère dans la gestion du système d’arbitrage de griefs au Québec.
MUTATIONS DU MARCHÉ DU TRAVAIL
Alors que le milieu du travail est en constante mutation, il est primordial que les différentes parties concernées s’adaptent aux nouvelles réalités.
Mon ministère est en action pour accompagner les entreprises et les travailleurs devant faire face aux changements démographiques et mettre à contribution les avancées technologiques.
J’ai également entamé, avec le soutien du Comité, un grand chantier pour réformer le régime de santé et de sécurité du travail. Comme les lois entourant le régime n’ont pas été modernisées en profondeur depuis les années 80, tous les acteurs du marché du travail s’entendent sur l’urgence d’agir. Je suis très heureux de pouvoir piloter cette réforme, qui est l’une de mes priorités, dans les prochains mois.
Je souhaite que les employeurs, les syndicats et les travailleurs continuent de collaborer ensemble, en s’appuyant sur le paritarisme et le dialogue social, pour bâtir un Québec moderne, inclusif et sécuritaire.