Cette demande concerne aussi les professeurs du département de pratique sage-femme. L’AGE invite donc la direction de l’UQTR ainsi que les professeurs concernés à trouver des «solutions alternatives» pour que ces étudiantes ne soient pas pénalisées dans leur parcours universitaire.
«Cette double peine affecte le parcours des étudiantes qui verront leur stage retardé, alors qu’il y a une pénurie de sages-femmes au Québec», soutient Amélie Trottier-Lacombe, présidente de l’AGE UQTR.
«Au final, tout le monde est perdant dans cette situation. Nous croyons qu’un dialogue et des solutions entre les trois parties sont nécessaires.»
La présidente de l’AGE UQTR affirme de plus qu’il existe déjà à l’université des mesures compensatoires qui prévoit la reprise d’examen dans certaines situations.
Rappelons que les sept étudiantes en pratique sage-femme avaient décidé de participer à la grande marche pour le climat le 15 mars dernier, même si elles devaient passer un examen.
Elles avaient ainsi respecté la décision des membres de l’AGE UQTR, prise lors d’une assemblée, d’exercer une journée de grève pour prendre part à la mobilisation mondiale. Malgré ce vote de grève, la direction de l’UQTR avait décidé que tous les cours, examens et stages avaient lieu normalement.
Insatisfaites et voulant reprendre leur examen, les sept étudiantes ont même envoyé une mise en demeure à la direction de l’UQTR.