Le recteur a rappelé que l’UQTR fait face à un important déficit budgétaire et que toute la communauté universitaire a été impliquée pour tenter d’en venir à bout. «Un plan de redressement a été adopté par le conseil d’administration et avalisé par le ministère de l’Éducation», rappelle-t-il. «On doit le respecter», plaide le recteur.
Le Syndicat, de son côté, estime que les professeurs n’ont pas à payer pour les erreurs de gestion administratives passées.
Le recteur rappelle que le nombre de professeurs a été augmenté d’une centaine au cours des deux dernières années. «Ça n’a pas été nécessairement une mauvaise décision d’embaucher des professeurs», dit-il. C’est toutefois la cadence avec laquelle ces embauches devraient se continuer qui pose problème selon lui. Selon le Syndicat, l’UQTR devrait embaucher une trentaine de nouveaux professeurs réguliers qui entreraient en fonction le 1er juin, ce qui porterait à 466 le nombre de professeurs à l’UQTR.
«La question est de savoir si l’on peut régulariser la cadence d’embauche pour faire en sorte de nous permettre de respecter nos engagements en matière de plan de redressement», fait valoir M. McMahon.
Le lock-out des professeurs affectera à la fois les étudiants de la session d’hiver, qui se terminait le 27 avril et ceux de la session d’été qui s’est amorcée le 30 avril. Comme l’explique le recteur, les résultats de la session d’hiver n’ont en effet pas nécessairement été communiqués aux étudiants encore.