Le montant est confié à une compagnie d’assurance qui gèrera les placements et donnera à la personne une rente pour le restant de sa vie.
Si l’espérance de vie de la personne est courte, cette option est moins intéressante.
Mais dans le cas contraire, cela peut s’avérer intéressant en convertissant une partie de ses placements tout en conservant d’autres fonds accessibles plus facilement.
«Les rentes viagères viennent avec des options de garanties», explique Richard Guimont, conseiller en sécurité financière SSQ cabinet de services financiers. «Il est possible d’avoir des périodes de garantie pour un certain nombre d’années. La plus courante est celle de 15 ans. Si la personne détenant de la rente décède après 10 ans, le conjoint ou la conjointe bénéficiera de la rente pendant 5 ans ou touché un montant forfaitaire. La réversibilité de la rente fait aussi partie des options. Le conjoint ou la conjointe bénéficiera de 50 % de la rente jusqu’à son décès.»
Les options de garantie de la rente et la réversibilité peuvent être incluses dans le contrat de la rente viagère.
Cependant, il faut savoir que ce type de rente une fois constituée ne peut plus être démantelée. Mais le détenteur de la rente n’a pas besoin de s’occuper de la gestion. «Nous conseillons aux gens de conserver des fonds pour des imprévus, car il n’est pas possible de modifier la rente en cours de route», rappelle
M. Guimont.
Par contre avec un FERR, s’il y a un décaissement minimum obligatoire, il est toujours possible de prendre plus d’argent en cas de besoin, mais cela modifiera l’impôt à payer sur le total des revenus. Il reste toujours l’option du CELI où les fonds sont à l’abri de l’impôt sans s’ajouter au revenu imposable lors d’un retrait.
Pour plus détails sur la rente viagère, il y a ces explications sur le site de l’Autorité des marchés financiers : https://tinyurl.com/yaalg5qv
Et des explications sur le FERR et les autres formes de revenu viager sur le site de Retraite Québec : https://tinyurl.com/ycvhtwn7