Un prix de l’innovation pour La Tuque 2023

Une rencontre a eu lieu avec l’école forestière finlandaise. De gauche à droite, Patrice Mangin, BELT, Noora Juuti, et Kirsi Malmstedt, South Savo Vocational College, Gilles Renaud, EFLT, Patrice Bergeron, BELT.

La Tuque — Le projet de bioraffinerie dont BioÉnergie La Tuque (BELT) est le promoteur, a reçu le prix de «projet canadien le plus innovant» lors du quatrième Forum sur la biomasse nordique (Biomass North Forum) qui s’est tenu dernièrement à Thunder Bay. Le prix accordé récompense le projet BELT pour sa «contribution exceptionnelle au développement d’approches innovantes dans l’utilisation de la biomasse forestière».


Le projet «La Tuque 2023» vise la construction d’une bioraffinerie alimentée par les résidus de coupe forestière pour la production de carburants renouvelables directement utilisables dans les moteurs diesels ou d’avions. 

Le prix confirme une fois de plus le fait que projet La Tuque est devenu un modèle du genre par ses approches et structures exceptionnelles et innovantes tant au Canada qu’à l’international», a indiqué Bioénergie La Tuque.

Les partenariats stratégiques et novateurs avec les chefs de file mondiaux dans le domaine ont également été soulignés, selon les dirigeants de BELT. 

Lors de la remise du prix, Francis Gallo, directeur du Centre de développement de la biomasse nordique a «aussi souligné et apprécié le partenariat développé entre BELT et la Nation Atikamekw, et ce, dès le début du projet. Il a finalement rappelé que le projet créera à terme plus de 500 nouveaux emplois permanents dans la région et que la bioraffinerie sera la première du genre au Canada».

Il faut dire que la semaine avait été chargée pour les dirigeants de BELT. Ils se sont rendus à Toronto, en compagnie de représentants de FPInnovations, pour rencontré Kai Mykkänen, ministre finlandais du Développement et du Commerce extérieur et Vesa Lehtonen, ambassadeur de Finlande au Canada, et ce, en présence de représentants de deux pétrolières finlandaises. 

«Il apparaît que toute considération pour un investissement potentiel au Canada est, entre autres, lié à l’existence d’un mandat obligatoire de contenu en carburants renouvelables dans les essences. Les deux entreprises ont rappelé que l’Europe avait une cible de 10 % d’ici 2020 en espérant que l’accord de libre-échange canado-européen favoriserait une vision plus alignée entre le Canada et l’Europe», a indiqué BELT dans un communiqué.

La semaine s’est conclue par une rencontre entre l’école forestière de La Tuque et le «South Savo Vocational College», une école forestière finlandaise qui serait «au moins une quinzaine d’années en avance sur le Canada en ce qui concerne la collecte des résidus de coupe forestière». Il y a lieu de s’en inspirer selon BELT pour former les futurs employés, notamment au niveau de la collecte de la biomasse en forêt.